Aristophaneest un auteur comique d'AthÚnes, le plus illustre représentant du genre connu sous le nom de Comédie Ancienne.Sa vie est pour nous fort obscure. On s'accorde en général à placer sa naissance entre la 82 e et la 84 e Olympiade, c. -à -d. entre les années 452 et 444 avant l'Úre commune. Il fut ainsi le contemporain de Socrate, de DémosthÚne
How do you want to study today?Review terms and definitionsFocus your studying with a pathGet faster at matching termsUse each of the 4 verbs descendre, monter, passer, sortir once with avoir and once with etre in the passe mon petit ami Arnaud et moi, nous 1 _________ pour aller au cinĂ©ma. Arnaud voulait voir le nouveau film que Gaumont 2 _________. Il 3 __________ chez moi vers 18h00. AprĂšs le film, nous 4 ___________ la rue des OrfĂšvres, oĂč Arnaud m'a achetĂ© de belles fleurs. Nous avons dĂźnĂ© au CafĂ© des vedettes et ensuite, nous 5 ________ sur la colline hill, derriĂšre la place du gĂ©nĂ©ral de Gaulle. Nous 6 __________ une heure plus tard. Arnaud a pris un bus pour rentrer chez lui, et moi, j'ai pris un taxi. Chez moi, ma mĂšre 7 _____________ les fleurs dans sa chambre, parce que j'ai un secret qu'Arnaud ne connaĂźt pas je suis allergique aux fleurs! Mais nous 8 __________ trĂšs bonne soirĂ©e quand in Imparfait or PC Use these verbs to fill in the blanks arriver, avoir, devenir, ĂȘtre, falloir, lire, possĂ©der, pouvoir, suivre, trouverAutrefois, les journaux 1 _______ le meilleur moyen de s'informer. Il n'y 2 _____________ pas de tĂ©lĂ©vision ni de radio. On 3 _________________ les nouvelles. Puis, la radio 4 _______________. La tĂ©lĂ©vision l'5 ________________. Et enfin Internet. Quelle rĂ©volution! Soudain, les lecteurs 6 _______________ des auditeurs ils 7 _____________ entendre les journalistes et mĂȘme even les voir. En ce temps-lĂ , ton grand-pĂšre et moi ne 8 _______________ pas d'ordinateur, mais quand il 9 ________________ que j'apprenne Ă en utiliser un, j' 10 ________________ cela found in the same folderLeCentre hospitalier Sud Francilien de Corbeil-Essonnes est la cible depuis la nuit de samedi Ă dimanche dâune cyberattaque dâampleur. Selon les informations dâEurope 1, les hackers menacent de divulguer les donnĂ©es privĂ©es du personnel mĂ©dical et des patients. En Ă©change, ils rĂ©clament une rançon de 10 millions de dollars.Accueil DĂ©couvrez toutes nos Ă©tudes Les Halles de Paris Ă travers l'histoire Les Halles et la rue de la Tonnellerie Les Halles Les Halles et la rue de la Tonnellerie Date de crĂ©ation vers 1828 Date reprĂ©sentĂ©e H. 21,1 cm L. 25,3 cm Huile sur carton. Le marchand de vin AndrĂ© Lemaigre, dont on lit le nom sur l'enseigne peinte sur la façade, Ă gauche, est inscrit sur l'"Annuraire du commerce" Bottin de 1828, Ă l'adresse du 81 rue de la Tonnellerie. Date de crĂ©ation Avant 1913 Date reprĂ©sentĂ©e PHO 1987 20 7 - 11-526082 Les Halles de Paris Ă travers l'histoire Date de publication Janvier 2007 Auteur Charlotte DENOĂL Origine des halles de Paris Les origines des halles de Paris remontent Ă 1135, date Ă laquelle Louis VI le Gros dĂ©cide de crĂ©er un marchĂ© sur le lieu-dit des Champeaux, situĂ© extra muros, Ă lâendroit dâanciens marĂ©cages. BientĂŽt intĂ©grĂ©es au centre de Paris qui sâĂ©tend progressivement au-delĂ de la ceinture marĂ©cageuse, les halles deviennent un grand centre dâĂ©changes prospĂšre. Les halles, au cours des siĂšcles, vont connaĂźtre des transformations majeures. En effet, en 1183, des halles en bois seront Ă©difiĂ© par Philippe Auguste mais Ă©galement par Saint Louis en 1269. De plus, sous Louis XVI, une nouvelle halle au blĂ© va voir le jour, sans compter le cimetiĂšre des innocent qui se verra vidĂ© entre 1785 et 1786 au profit d'un marchĂ© aux fleurs, aux fruits et aux lĂ©gumes. Quant Ă lui, Henri III fera reconstruire la place principale, le Carreau, qui sera dĂ©sormais bordĂ©e de maisons dotĂ©es de galerie marchande, les "piliers des halles" et procĂ©dera Ă un Ă©largissement des voies attenantes. Cependant, ces mesures sâavĂšrent insuffisantes Ă la fin de lâAncien RĂ©gime, les halles souffrent de rĂ©els problĂšmes dâengorgement et dâhygiĂšne. En 1808, NapolĂ©on Ier, qui souhaitait faire des halles le Louvre du peuple », entreprend de doter Paris dâun rĂ©seau unifiĂ© de marchĂ©s couverts et de faire construire une vaste halle centrale entre le marchĂ© des Innocents et la halle aux blĂ©s. Mais, faute de temps, ce grand dessein napolĂ©onien ne put voir le jour. Les halles de Baltard SurnommĂ©es ventre de Paris » par Ămile Zola qui, fascinĂ© par la vie foisonnante qui sâen dĂ©gageait, leur consacra lâun de ses romans les plus cĂ©lĂšbres, les halles constituent la principale source dâapprovisionnement de la capitale et de son agglomĂ©ration. DĂ©limitĂ©es Ă lâest par la rue Saint-Denis, au sud par la rue de la Ferronnerie, Ă lâouest par la rue de la Tonnellerie et au nord par la rue de la Grande Truanderie, elles conservaient encore au dĂ©but du XIXe siĂšcle leur physionomie moyenĂągeuse, comme le montre cette peinture de Giuseppe Canella lâAĂźnĂ©. La rue de la Tonnellerie y apparaĂźt bordĂ©e de galeries couvertes, dits piliers », qui abritent les boutiques des commerçants et des artisans. Une foule dense se bouscule dans ces galeries oĂč sâentassent les denrĂ©es, souvent dans des conditions dâhygiĂšne douteuses. Ă cette insalubritĂ© sâajoute lâencombrement permanent des halles et des alentours, si bien quâen 1842 le prĂ©fet de Paris, Rambuteau, crĂ©e la Commission des halles et la charge dâĂ©tudier leur rĂ©amĂ©nagement complet ou leur transfert. AussitĂŽt, lâarchitecte Victor Baltard 1805-1874 Ă©labore plusieurs projets successifs pour leur reconstruction. AprĂšs avoir imaginĂ© dans un premier temps une solution hybride combinant la pierre et le fer, il sâoriente Ă la demande expresse de NapolĂ©on III vers une structure entiĂšrement mĂ©tallique dĂ©ployĂ©e en de vastes parapluies, sâinspirant de lâarchitecture contemporaine des gares et des propositions audacieuses prĂ©sentĂ©es par son collĂšgue Hector Horeau. AprĂšs bien des tĂątonnements et des hĂ©sitations, le projet dĂ©finitif, qui consiste en lâĂ©dification de douze pavillons Ă ossature de fonte recouverts de vitrages et rĂ©unis par des rues couvertes, est finalement retenu en 1854, et les travaux entamĂ©s aussitĂŽt Ă lâemplacement des halles de lâAncien RĂ©gime. Quinze ans furent nĂ©cessaires pour Ă©difier dix des douze pavillons prĂ©vus. Une photographie dâHenri Lemoine prise vers 1900 montre ces nouveaux pavillons dont les hautes verriĂšres et la structure mĂ©tallique apparente constituent une vĂ©ritable prouesse technique. Les ressources offertes par le fer et le verre sont ici mises au service dâune meilleure hygiĂšne, grĂące Ă la crĂ©ation de nombreux espaces dĂ©gagĂ©s dont la ventilation et lâĂ©clairage naturel sont assurĂ©s de maniĂšre efficace par des persiennes de verre. PostĂ©ritĂ© des halles de Baltard DâemblĂ©e, les pavillons Ă©difiĂ©s par Baltard suscitĂšrent lâadmiration des contemporains, Ă©merveillĂ©s par ce chef-dâĆuvre de lĂ©gĂšretĂ© et de transparence. Sur le plan technique, les halles consacrent le triomphe de lâarchitecture industrielle, que lâon retrouve par la suite employĂ©e dans un grand nombre de constructions, des gares de chemin de fer aux marchĂ©s couverts en passant par la BibliothĂšque nationale de Labrouste 1859-1868, les abattoirs de la Villette 1863-1867 et les bĂątiments des expositions universelles. Comme les halles, ces divers Ă©difices sâintĂšgrent au plan dâurbanisation Ă©laborĂ© par le prĂ©fet de Paris Haussmann, qui souhaitait adapter la capitale aux nouvelles exigences de la civilisation industrielle. Sur le plan pratique, le projet de Baltard se rĂ©vĂšle rapidement insuffisant, et les nouvelles halles demeurent encombrĂ©es par le trafic toujours plus intense et lâafflux de clients, bien quâune derniĂšre extension ait Ă©tĂ© entreprise entre 1935 et 1948 avec la construction des deux derniers pavillons de Baltard. Ressurgit alors la question du dĂ©mĂ©nagement des halles en dehors du centre de Paris le 6 janvier 1959, au terme de longs dĂ©bats, le conseil des ministres dĂ©cide par ordonnance de transfĂ©rer les halles Ă Rungis et Ă la Villette. MalgrĂ© la mobilisation dâune partie de lâopinion en faveur du maintien des pavillons de Baltard in situ, leur dĂ©molition commence en 1971, deux ans aprĂšs lâouverture du nouveau marchĂ© de Rungis, au sud de Paris. Seul un Ă©difice Ă©chappa Ă la destruction et fut remontĂ© Ă Nogent-sur-Marne oĂč il est encore visible aujourdâhui. La place laissĂ©e vide par les halles fut, quant Ă elle, bientĂŽt occupĂ©e par un vaste centre commercial et culturel, lâactuel Forum des halles », inaugurĂ© par le maire de Paris, Jacques Chirac, en septembre 1979. Guy CHEMLA, Les Ventres de Paris. Les Halles, la Villette et Rungis. Lâhistoire du plus grand marchĂ© du monde, Grenoble, GlĂ©nat, 1994. Jean FAVIER, Paris, deux mille ans dâhistoire, Paris, Fayard, 1997. Bertrand LEMOINE, Les Halles de Paris, Paris, LâĂquerre, 1980. Alain PLESSIS, De la fĂȘte impĂ©riale au mur des FĂ©dĂ©rĂ©s, 1852-1871, Paris, Le Seuil, coll. Nouvelle histoire de la France contemporaine », 1979. Ămile ZOLA, Le Ventre de Paris, Paris, Gallimard, coll. Folio », 2002. Charlotte DENOĂL, Les Halles de Paris Ă travers l'histoire », Histoire par l'image [en ligne], consultĂ© le 18/08/2022. URL Albums liĂ©s DĂ©couvrez nos Ă©tudes PrĂ©nomDe LĂ©crivain Hemingway Qui A Ăcrit Le Vieil Homme Et La Mer, Ladieu Aux Armes Et Paris Est Une FĂȘte Paris Est Une Fete ? En Tout Cas, Ce Mot Festif Est Dans Paris Il Bonjour, Comme vous avez choisi notre site Web pour trouver la rĂ©ponse Ă cette Ă©tape du jeu, vous ne serez pas déçu. En effet, nous avons prĂ©parĂ© les solutions de CodyCross Auteur ayant comparĂ© Paris Ă une fĂȘte. Ce jeu est dĂ©veloppĂ© par Fanatee Games, contient plein de niveaux. Câest la tant attendue version Française du jeu. On doit trouver des mots et les placer sur la grille des mots croisĂ©s, les mots sont Ă trouver Ă partir de leurs dĂ©finitions. Le jeu contient plusieurs niveaux difficiles qui nĂ©cessitent une bonne connaissance gĂ©nĂ©rale des thĂšmes politique, littĂ©rature, mathĂ©matiques, sciences, histoire et diverses autres catĂ©gories de culture gĂ©nĂ©rale. 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ï»żParkingMarseille comparer les parkings Ă proximitĂ© de Marseille et rĂ©server une place au meilleur prix Marseille InaugurĂ© en 1994, le DĂŽme compte parmi l'une des plus grandes salles de spectacles du Sud de la France. Le bĂątiment doit son nom Ă son architecture en forme de coupole, rappelant explicitement la coque d'un bateau retournĂ©. Le DĂŽme, salle27 rue de Fleurus Miss Stein fait la leçon. Câest le titre du second chapitre de Paris est une fĂȘte, dâErnest Hemingway. Il rĂ©sume bien un peu trop, mĂȘme, mais câest du Hemingway [1] ce qui reste aujourdâhui de Gertrude Stein lâimage dâune muse-mĂ©cĂšne-maĂźtre Ă penser qui, Ă partir de son arrivĂ©e Ă Paris en 1903, chaperonnera des artistes comme Picasso et des Ă©crivains comme Hemingway. Tout fraĂźchement arrivĂ©s Ă Paris, Hadley et Ernest Hemingway se rendent pour la premiĂšre fois chez elle le 8 mars 1922, sur le conseil de Sherwood Anderson. Elle-mĂȘme Ă©crit, mais avec un style tout Ă elle que les Ă©diteurs, les revues et le public apprĂ©cient modĂ©rĂ©ment [2]. Alors quâelle poursuit lâĂ©criture de son grand oeuvre AmĂ©ricains dâAmĂ©rique [3], ses "Ă©lĂšves" parviennent Ă ĂȘtre Ă©ditĂ©s avant elle⊠Si elle peut accueillir tout un monde chaque jour Ă partir de 17 heures, câest que, contrairement Ă ses compatriotes installĂ©s Ă Paris, elle habite avec son amie Alice Toklas, peu avenante pour les Hemingway un bel appartement au 27 rue de Fleurus. Hem le compare Ă une salle de musĂ©e, avec en plus un poĂȘle et de quoi boire et manger. Alors quâil habite avec Hadley 74 rue du Cardinal Lemoine, il la visite Ă plusieurs reprises [4] pour y dĂ©couvrir de nouveaux livres ou rencontrer dâautres Ă©crivains, et surtout pour parler avec elle [5]. "Miss Stein" a de drĂŽles de goĂ»ts. Pour elle, Aldous Huxley Ă©crit comme un "cadavre", et D. H. Lawrence comme un "malade". En fait, elle sait effectivement mieux donner des conseils que des encouragements, et commencera par critiquer durement les premiers Ă©crits dâHem qui, dĂ©butant mais dĂ©terminĂ©, ne suivra heureusement pas toutes ses critiques. Câest lors dâune de ces rencontres que Gertrude Stein invente lâexpression "gĂ©nĂ©ration perdue" en parlant de la gĂ©nĂ©ration dâHemingway et Fitzgerald [6], qui, selon elle, a vu son Ă©ducation sacrifiĂ©e par la premiĂšre guerre mondiale. NĂ©e en 1874 en Pennsylvanie, Gertrude sâessaie Ă 22 ans Ă lâĂ©criture automatique, puis Ă la traduction de Flaubert. Parmi les thĂšses quâelle dĂ©veloppe, en les faisant Ă©voluer avec le temps, est celle que la pensĂ©e est plus une relation quâune entitĂ©, et quâil faut privilĂ©gier dans le rĂ©cit le temps prĂ©sent par rapport au passĂ© et au futur. Par ailleurs, elle prĂŽne que lâĂ©crivain ne doit pas se relire, car les phrases justes sont celles qui sortent du premier jet. Son goĂ»t pour la rĂ©pĂ©tition, pour lâaddition et la dĂ©clinaison des mots, des phrases et des idĂ©es, rappelle le style de PĂ©guy. Ce goĂ»t pour la rĂ©pĂ©tition se trouve Ă lâopposĂ© du style de Flaubert ou de celui dâHemingway, lui-mĂȘme disciple de Flaubert et de Stein. Mais pour tous les trois, le but est le mĂȘme parvenir Ă un texte parfait, dâoĂč lâauteur se retire pour laisser la place au lecteur [7] En 1903, elle rejoint Ă Londres son frĂšre Leo, collectionneur dâart. Puis ils migrent Ă Paris. Gertrude Stein et Alice Toklas habitent 27 rue de Fleurus de 1903 Ă 1938. Avant-guerre, leur salon est beaucoup frĂ©quentĂ© par des artistes. AprĂšs-guerre, ces rencontres se font plus rares. Elles sâinstallent en 1938 5 rue Christine jusquâĂ sa mort en 1946 pour Stein et jusquâau milieu des annĂ©es 1960 pour Toklas, exceptĂ©es les annĂ©es 1940 Ă 1944 quâelles passent en grande partie Ă Culoz, ayant choisi, bien que juives et de nationalitĂ© amĂ©ricaine, de ne pas quitter la France pendant lâOccupation. Notons quâau 35 de cette rue, Hadley Hemingway vit avec son fils Bumby en 1926 aprĂšs sa sĂ©paration dâavec Ernest, et avant dâemmĂ©nager 98 boulevard Blanqui en 1927. Câest son Autobiographie dâAlice Toklas qui la fait connaĂźtre du grand public. Autres lieux Le Paris de Gertrude Stein est celui dâHemingway, de Fitzgerald, Pound, Ford Madox Ford⊠Petite bibliographie Paris est une fĂȘte. Ernest Hemingway. Edition Folio. Walks in Hemingwayâs Paris. Noel Riley Fitch. Editions St-Martinâs Griffin. Hemingway, the Paris years. Michael Reynolds. Editions W. W. Norton & Company.[1] qui, redisons-le, est parvenu Ă se fĂącher avec la plupart de celles et ceux quâil a cĂŽtoyĂ©s dans sa vie, Ă lâexception de Sylvia Beach. [2] Les critiques qui lâavaient rencontrĂ©e ou qui avaient vu sa collection de tableaux prenaient ses oeuvres au sĂ©rieux, mĂȘme sâils nây comprenaient rien, tant ils Ă©taient enthousiasmĂ©s par sa personne et avaient confiance en son jugement. [3] dont le titre, Ă lui seul, trahit son goĂ»t pour la redondance. [4] moins rĂ©guliĂšrement quâil ne le dit dans Paris est une fĂȘte, car ses nombreux voyages hors de la capitale font quâil ne la voit que pendant un et demi de ses dix-neuf premiers mois parisiens. [5] Pour Michael Reynolds, Hemingway, dans son exil parisien, trouvait une mĂšre dans Gertrude Stein - 48 ans en 1922 - comme il trouvait un pĂšre dans Ezra Pound. [6] Hemingway lâinvite 27 rue de Fleurus pour la premiĂšre fois en 1925. [7] Citons encore Paris est une fĂȘte "Ce quâil faut, câest Ă©crire une seule phrase vraie. [âŠ] Ainsi, finalement, jâĂ©crivais une phrase vraie et continuais Ă partir de lĂ ."
Ressources Ă lâoccasion du bicentenaire du dĂ©chiffrement des hiĂ©roglyphes, la BnF propose une exposition qui sâattache Ă la figure et aux dĂ©couvertes de Jean-François Champollion (1790-1832), pĂšre de lâĂ©gyptologie. Ă peine ĂągĂ© de 32 ans, le jeune savant expose son interprĂ©tation lumineuse du systĂšme graphique des Ăgyptiens
Nom local CarriĂšres de Paris, Catacombes de Paris. Situation Paris et sa pĂ©riphĂ©rie France. Type de site GĂ©omorphosites souterrains anthropiques. PĂ©riode couverte Moyen-Ăge, Ăpoque moderne. Protection Site classĂ© loi 1930, Inventaire du Patrimoine gĂ©ologique. ParticularitĂ© Sites ayant suscitĂ© lâinspiration de nombreux peintres entre 1850 et 1910. CoordonnĂ©es Vu lâĂ©tendue du gĂ©omorphosite, nous avons privilĂ©giĂ© de localiser le site le plus illustre, celui de lâhĂŽpital Cochin 48°50â13âłN/2°20â25âłE. TĂ©lĂ©charger la fiche en pdf. Sous Paris, les richesses gĂ©ologiques consistent principalement en du calcaire la pierre Ă bĂątir et du gypse la pierre Ă plĂątre ; elles ont Ă©tĂ© exploitĂ©es, Ă ciel ouvert, dĂšs lâĂ©poque gallo-romaine. Ă partir du Moyen-Ăge, ces matĂ©riaux furent extraits de carriĂšres souterraines qui, Ă lâĂ©poque, se trouvaient sous la campagne environnant la ville. LâagglomĂ©ration ne cessant de sâĂ©tendre au-delĂ de ses surfaces initiales, les bĂątiments parisiens furent ensuite Ă©difiĂ©s, en partie, sur ces vides souterrains figure 1. Lâadjonction dâun bĂąti â venant surcharger le ciel le plafond des anciennes carriĂšres souterraines â accĂ©lĂ©ra les dĂ©gradations des cavitĂ©s ClĂ©ment et Thomas, 2001. Lâinspection des carriĂšres sous Paris et plaines adjacentes » Guillaumot, 1797 fut créée le 4 avril 1777. Son rĂŽle fut de renforcer les voies publiques et les propriĂ©tĂ©s royales tout en interconnectant les multiples carriĂšres souterraines entre elles afin de permettre les interventions ultĂ©rieures qui consistĂšrent en des consolidations dignes dâouvrages prestigieux de surface Vanara et al., 2013. De ces travaux dĂ©coula la crĂ©ation des rĂ©seaux parisiens unitaires, ensemble architectural, aujourdâhui dâintĂ©rĂȘt gĂ©ographique et historique. Ces derniers comprennent, dâune part, des carriĂšres travaux initiaux et, dâautre part, des galeries de raccordement travaux ultĂ©rieurs qui permettent de se rendre dâune ancienne exploitation Ă lâautre par voie souterraine. Les trois principaux rĂ©seaux parisiens unitaires sont le Grand RĂ©seau Sud sous les 5e, 6e, 14e et 15e arrondissements environ 200 km, le RĂ©seau du 13e arrondissement 25 km et le RĂ©seau du 16e arrondissement 7 km. CarriĂšres et galeries souterraines anthropiques sous Paris intra muros etses environs proches constituent lâobjet dâĂ©tude de cet article. Nous nâĂ©voquerons pas le cas des rĂ©seaux karstiques naturels » exemple des fontis gĂ©nĂ©rĂ©s par les gypses stampien ou mixtes » vides naturels recoupĂ©s lors des travaux de type carriĂšre ou mine. Quelques sites du sous-sol parisien sont dĂ©sormais protĂ©gĂ©s mais, Ă la lumiĂšre des observations rĂ©alisĂ©es sur le terrain, deux problĂšmes majeurs sont soulignĂ©s 1 sans nier lâimportance de lâintĂ©rĂȘt historique, les caractĂ©ristiques gĂ©ologiques et gĂ©omorphologiques ne sont pas assez mises en valeur ; 2 les surfaces souterraines ouvertes au public sont trop restreintes dâoĂč un dĂ©sĂ©quilibre Ă©vident entre galeries surfrĂ©quentĂ©es et galeries dĂ©sormais fermĂ©es temporairement ou dĂ©finitivement. En conclusion, quelques prĂ©conisations sont donnĂ©es par les auteurs, elles pourront servir de base de rĂ©flexion pour les annĂ©es Ă venir. Elles militent pour que les rĂ©seaux unitaires parisiens atteignent le statut de gĂ©osite et quâils soient gĂ©rĂ©s en tant que tel. Figure 1 Sur une carte au 1/60 000 du Paris de 1908, localisation des anciennes zones dâextraction souterraines des matĂ©riaux de construction que sont le gypse en vert et le calcaire grossier en rouge, au sud-ouest le RĂ©seau du XVIe arrondissement, au sud le Grand RĂ©seau sud, au sud-est le RĂ©seau du XIIIe arrondissement. Ces exploitations, datant pour lâessentiel du Moyen-Ăge, Ă©taient alors dans la campagne environnant Paris. Localisation des carriĂšres souterraines 1 lâossuaire des Catacombes, 2 des Capucins, 3 sous le Val de GrĂące, 4 du chemin du Port-Mahon, 5 du musĂ©e Ă Vin, 6 de la maison de la GĂ©ologie [GĂ©rards, 1908].Du milieu interlope Ă la reconnaissance officielle Les couches exploitĂ©es sous Paris figure 2 sont, principalement, les Ă©tages supĂ©rieurs du LutĂ©tien calcaires pour la pierre Ă bĂątir, le Barthonien gypse transformĂ© en plĂątre, lâYprĂ©sien argiles plastiques pour les tuiles et les briques et, aux alentours de Paris intra muros, le SĂ©nonien craie transformĂ©e en chaux. 1/12e de la surface de la capitale historique comprenant les bois de Boulogne et de Vincennes est sous minĂ©e figure 1 ; 3 000 ha de terrain sont concernĂ©s Ă lâĂ©chelle de lâĂle-de-France. Dâautres roches ou formations superficielles furent exploitĂ©es mais soit parce les surfaces concernĂ©es sont dĂ©risoires soit parce quâelles le furent Ă ciel ouvert, ces derniĂšres ne seront pas abordĂ©es dans cet article. Figure 2 Les couches exploitĂ©es par carriĂšres souterraines sous Paris furent, principalement, les calcaires lutĂ©tiens, le gypse barthonien, les argiles plastiques yprĂ©siennes et, aux alentours de Paris intra muros, la craie sĂ©nonienne ClĂ©ment A. et Thomas G., 2001. Progressivement oubliĂ©s, les vides du sous-sol parisien furent rĂ©investis, dâabord par nĂ©cessitĂ© surveillance systĂ©matique de leurs Ă©volutions depuis la fin du XVIIIe siĂšcle, puis par curiositĂ© et/ ou intĂ©rĂȘt scientifique. Ainsi, depuis la fin du XIXe siĂšcle, les visites clandestines des carriĂšres sous Paris connaissent un succĂšs grandissant. Dans les annĂ©es 1980, une prise de conscience du phĂ©nomĂšne aboutit Ă sâintĂ©resser voire Ă protĂ©ger ces rĂ©seaux souterrains architecturĂ©s, doublures topographique et toponymique du Paris du XVIIIe siĂšcle figure 1 pour les localisations des sites parisiens. 1 Le premier site inscrit fut celui des Catacombes dĂšs 1975, 2 Afin de contrer les projets dâun promoteur immobilier, le 7 mars 1986, les anciennes carriĂšres de craie des Brillants Meudon â Hauts-de-Seine furent classĂ©es site scientifique et artistique ». 3 En 1979, la sociĂ©tĂ© dâĂtudes historiques des anciennes carriĂšres souterraines sĂ©lectionna les anciennes carriĂšres des Capucins pour y crĂ©er un Ă©comusĂ©e de la Pierre et des carriĂšres ; le travail de ses membres bĂ©nĂ©voles aboutit au classement par arrĂȘtĂ© du 8 juin 1990 de la fontaine des Capucins, puis le 25 octobre 1999, la protection fut Ă©largie Ă un secteur beaucoup plus vaste. 4 Les carriĂšres sous le Val-de-GrĂące furent classĂ©es au titre des Monuments historiques le 1er mars 1990 par association avec le bĂąti de surface lâancienne abbaye du Val-de-GrĂące sol et sous-sol ». 5 Enfin, par dĂ©cret du 4 janvier 1994, une partie de la carriĂšre souterraine du chemin du Port-Mahon et du sol des parcelles correspondantes » a Ă©tĂ© classĂ©e au titre des Monuments historiques. Quatre carriĂšres parisiennes souterraines sont dĂ©sormais intĂ©grĂ©es Ă lâInventaire national du patrimoine gĂ©ologique INPG lancĂ© officiellement par le ministĂšre de lâenvironnement en 2007, celles des Catacombes ensemble des faciĂšs sĂ©dimentaires du LutĂ©tien de Paris, des Capucins calcaires bioclastiques Ă milioles et Ă cĂ©rithes » typiques du LutĂ©tien supĂ©rieur de Paris, du musĂ©e Ă Vin faciĂšs des Lambourdes du LutĂ©tien moyen de Paris, 8 du Val de GrĂące et de la maison de la GĂ©ologie calcaires Ă milioles et Ă cĂ©rithes » du LutĂ©tien supĂ©rieur de Paris et du chemin de Port-Mahon calcaires Ă milioles et Ă cĂ©rithes » du LutĂ©tien moyen et supĂ©rieur de Paris. Figure 3 ReprĂ©sentation du squelette du PalĂŠotherium magnum dĂ©couvert par le gĂ©ologue Gaston Vasseur en 1873 dans une carriĂšre de gypse Ă Vitry-sur-Seine. Aujourdâhui, ce fossile est exposĂ© dans les galeries dâAnatomie comparĂ©e du musĂ©um dâHistoire naturelle de Paris dessin de M. Delahaye, paru dans le Magasin pittoresque » de 1874. Figure 4 Plan au 1/2 000 de lâossuaire des Catacombes de Paris datant de 1892 GĂ©rards, 1892. CerclĂ© de mauve, le cabinet de minĂ©ralogie des Catacombes aujourdâhui dĂ©truit. Protection par intĂ©rĂȘt historique plutĂŽt que gĂ©ologique Pour trois de ces cinq classements de sites souterrains du Grand Paris cf. supra, seul lâintĂ©rĂȘt historique a Ă©tĂ© mis en avant. Câest pourquoi, les annĂ©es 2000 INPG marquent une premiĂšre prise de conscience de lâintĂ©rĂȘt certain du Paris souterrain pour les sciences de la terre. Pour mĂ©moire, citons les cĂ©lĂšbres dĂ©couvertes palĂ©ontologiques dans les carriĂšres souterraines de gypse, tant par Georges Cuvier Ă la fin du XVIIIe siĂšcle, que par Gaston Vasseur au XIXe siĂšcle mise Ă jour dâun squelette de PalĂŠotherium magnum dans la carriĂšre Michel Ă Vitry-sur-Seine, figure 3. Suite Ă la dĂ©couverte du conglomĂ©rat de Meudon par Charles dâOrbigny en 1836, des excursions gĂ©ologiques Ă©taient rĂ©guliĂšrement organisĂ©es, mais la coupe stratigraphique a fini par disparaĂźtre. Il fallut attendre la fin du XXe siĂšcle pour observer Ă nouveau, dans un karst de la carriĂšre des Brillants Meudon, Hauts-de-Seine le contact de la base du Montien, et y dĂ©couvrir â dans le remplissage â des restes de vertĂ©brĂ©s du Sparnacien, dont une dent de Coryphodon fin PalĂ©ocĂšne â DĂ©but ĂocĂšne mammifĂšre, ongulĂ© vivant dans les marĂ©cages. DâoĂč la mesure de protection, prise en urgence en 1986, pour Ă©viter la disparition prĂ©maturĂ©e du site pour cause de pression immobiliĂšre. Dâautres sites souterrains se sont rĂ©vĂ©lĂ©s fossilifĂšres. AprĂšs le prĂ©lĂšvement dâun fossile dâAcanthomorphe dĂ©but Tertiaire â Actuel poisson gĂ©nĂ©ralement Ă Ă©pines creuses non segmentĂ©es en avant des nageoires dorsale et anale en ciel de carriĂšre sous le bois de Vincennes au milieu du XXe siĂšcle, trois spĂ©cimens similaires furent dĂ©couverts dans deux carriĂšres de MĂ©ry-sur-Oise Val-dâOise en 2008. Les carriĂšres dâHerblay et de Conflans-Sainte-Honorine prĂ©sentent aussi un intĂ©rĂȘt palĂ©ontologique une mĂąchoire et des ossements y ont Ă©tĂ© dĂ©couverts en 1992 et authentifiĂ©s comme Ă©tant des restes de Lophiodon ĂocĂšne mammifĂšre proche de nos actuels tapirs. Ajoutons Ă cet inventaire les trompettes de Chavenay » ou carbidimites, un type de concrĂ©tion dĂ©couverte dans les carriĂšres Ă©ponymes Ă proximitĂ© de Grignon Yvelines sur des rĂ©sidus de chaux Bertrand, 1973. Cette dĂ©couverte renforce encore indĂ©niablement lâintĂ©rĂȘt gĂ©o-patrimonial des carriĂšres souterraines. Figure 5 Cette scĂšne illustre une petite farce catacombesque ». Elle se dĂ©roule aprĂšs que les visiteurs, parfaitement identifiĂ©s, eurent refusĂ© de suivre leur guide pour visiter les cabinets de minĂ©ralogie nommĂ© par lâauteur geologic cave caverne gĂ©ologique » et de pathologie. Lâillustration montre le fait que les visiteurs ont, de tout temps, Ă©tĂ© plus attirĂ©s par lâOssuaire que par lâintĂ©rĂȘt gĂ©ologique des Catacombes dessin Cruickshank ; Carey, 1822. Mise en valeur et ouverture au public Dans la rĂ©gion parisienne, trĂšs peu dâanciennes carriĂšres souterraines sont ouvertes au public. Le plus ancien, mais Ă©galement principal pĂŽle touristique, reste de loin les Catacombes de Paris figure 4. Depuis le XIXe siĂšcle, Le nombre de jours dâouverture au public est allĂ© en augmentant, consĂ©quence dâun succĂšs grandissant figure 5 en 1863, les visites sont au nombre de 3 Ă 4 par an ; en 1867 les visites deviennent mensuelles, puis Ă partir de 1874 bimensuelles. Lâafflux des visiteurs est particuliĂšrement important durant les Expositions universelles on recensa 20 003 visiteurs en 1889 et 18 463 en 1900, annĂ©es avec exposition, contre une moyenne de 10 000 seulement les annĂ©es sans exposition. Pendant la pĂ©riode 1930 Ă 1950, le nombre de visiteurs redescend Ă 6 000-7 000 personnes pour une centaine de jours dâouverture par an. Dans les annĂ©es 1980-90, les Catacombes recevaient en moyenne 200 000 visiteurs par an, avec un pic Ă 240 000 visiteurs en 1989, pĂ©riode favorable au tourisme car annĂ©e du bicentenaire de la RĂ©volution française. Antagonisme entre ouverture au public et protection des sites Actuellement, 500 000 visiteurs par an visitent les Catacombes de Paris 14e arrondissement, gĂ©rĂ©s depuis 2012 par lâĂ©tablissement public Paris MusĂ©es. Ce succĂšs se fait au dĂ©triment de la conservation du lieu qui souffre, depuis le dĂ©but des annĂ©es 1980, de la maladie verte » prolifĂ©ration dâalgues. Les Catacombes prĂ©sentent aussi des amĂ©nagements critiquables cĂąbles Ă©lectriques masquĂ©s dans de volumineuses goulottes en plastique fichĂ©es sur des architectures du siĂšcle des LumiĂšres, Ă©clairage blanc permanent favorisant la photosynthĂšse et donc la prolifĂ©ration des algues, mousses et mĂȘme rares petites herbes, information indigente, parcours amputĂ© quasiment de moitiĂ© ne permettant plus lâobservation de deux fontis sĂ©curisĂ©s dâune maniĂšre astucieusement pĂ©dagogique, pourtant les seuls intĂ©rĂȘts gĂ©omorphologiques du site figure 6 Thomas, 2017b. Heureusement, dâautres exemples prouvent quâouverture et protection des sites sont compatibles. 1 Dans la carriĂšre des Capucins 14e arrondissement, les groupes viennent visiter une ancienne exploitation souterraine et les consolidations quâelle nĂ©cessita pour la maintenir en Ă©tat ; les entrĂ©es sont contingentĂ©es, lâĂ©clairage Ă vapeur de sodium Ă©met une couleur orangĂ©e peu favorable Ă la photosynthĂšse, les cĂąbles Ă©lectriques passent dans des gaines enterrĂ©es, dans le sol de la carriĂšre, au fond de lĂ©gers sillons. 2 La carriĂšre dite Delacroix Ivry-sur-Seine ouvre seulement lors des journĂ©es Ă thĂšme. 3 Depuis 2002, la carriĂšre Parrain commune de Saint- Maximin, dĂ©partement de lâOise a Ă©tĂ© ouverte au public ; in situ sont prĂ©sentĂ©s le travail des carriers, la culture du champignon dit de Paris, mais Ă©galement la gĂ©ologie du LutĂ©tien et la gĂ©otechnique avec les risques souterrains 17 500 visiteurs en 2016 auxquels sâajoutent les 3 000 entrĂ©es Ă lâoccasion de la fĂȘte de la Pierre. Conclusion Sous couvert de prĂ©caution, les responsables cherchent, le plus souvent, comment fermer un site souterrain plutĂŽt que de le mettre en valeur. Essayer de clĂŽturer les accĂšs des carriĂšres, pour Ă©viter les intrusions clandestines, parfois irrespectueuses, ne sera toujours quâun pis-aller car une porte fermĂ©e ne le demeure que le temps que soit trouvĂ© le procĂ©dĂ© pour lâouvrir ou pour contourner lâobstacle Glowczewski et al., 1983. Ne classons pas trop rapidement les cataphiles » individus qui visitent clandestinement les anciennes carriĂšres souterraines de la ville de Paris comme de simples hors-la-loi ; sachons aussi leur reconnaĂźtre le rĂŽle de gardiens du temple », utilisateurs mais aussi souvent amateurs et passionnĂ©s des carriĂšres souterraines parisiennes et des galeries de servitude qui les relient ; le sens Ă©tymologique du terme phile » du grec ancien philos ami, personne qui aime signifie bien quâils les aiment et donc les respectent⊠voire les Ă©tudient. Des dĂ©gĂąts irrĂ©mĂ©diables Ă des Ă©chelles plus importantes sont rĂ©alisĂ©s Ă chaque fois que les administrations valident une injection sans fouilles de sauvegarde. De tels traitements sont rĂ©guliĂšrement appliquĂ©s. Prenons lâexemple des anciennes carriĂšres de calcaire situĂ©es sous le boulevard Brune Paris 14e. Aux prĂ©mices de la Seconde Guerre mondiale, un abri profond y fut amĂ©nagĂ© ; puis Ă la fin de lâOccupation, il fut fermĂ© et oubliĂ©. Le passage dâune camĂ©ra dans les tubes de forage rĂ©vĂ©la lâĂ©tat de conservation exceptionnel de ce refuge qui, malgrĂ© tout, fut entiĂšrement rempli par du ciment injectĂ© Thomas, 2017a. Ces dĂ©cisions hĂątives font passer lâintĂ©rĂȘt Ă©conomique devant lâintĂ©rĂȘt patrimonial. Or, les deux intĂ©rĂȘts pourraient coexister car 1 ils ne sâintĂ©ressent pas aux mĂȘmes espaces la surface / le sous-sol ; 2 diffĂ©rentes techniques permettent de renforcer les vides sous-jacents de façon Ă ne pas compromettre les projets prĂ©vus en surface. Mais pour sensibiliser, il faudrait, premiĂšrement, pouvoir connaĂźtre lâĂ©tat de lâexistant lâinventaire Gouffres et abĂźmes dâĂle-de-France » 1980 mĂ©riterait une rĂ©vision. Ce travail prĂ©liminaire, est indispensable pour la connaissance fine du Paris souterrain et de ses environs mais reste insuffisant pour sa reconnaissance gĂ©opatrimoniale. Il faudrait, secondairement, dĂ©cider de lâintĂ©rĂȘt scientifique, pĂ©dagogique, esthĂ©tique et culturel du Paris souterrain dans sa globalitĂ© ou au moins Ă lâĂ©chelle des rĂ©seaux unitaires parisiens car chacun de ces ensembles forment un tout difficilement dissociable. Il faudrait, derniĂšrement, assurer une protection plus efficace qui prenne en compte les intĂ©rĂȘts propres aux sciences de la terre. Ă ce titre, le statut de gĂ©osite nous paraĂźt intĂ©ressant car rĂ©servĂ© Ă des sites dâintĂ©rĂȘt gĂ©ologique et gĂ©omorphologique Ă lâĂ©chelle des paysages Ă©chelle kilomĂ©trique. Ă cette Ă©chelle, il sera enfin possible de rĂ©flĂ©chir Ă une gestion globale de cette richesse patrimoniale encore trop mal exploitĂ©e. Figure 6 Grand fontis vidĂ©, stabilisĂ© et renforcĂ© dans la galerie de lâancienne sortie des Catacombes. Les lignes peintes sur le ciment projetĂ© indiquent les diffĂ©rentes strates traversĂ©es clichĂ© G. Thomas. Pour en savoir plus⊠Bertrand 1973. Une nouvelle forme de concrĂ©tionnement observĂ©e dans les carriĂšres souterraines de la rĂ©gion parisienne. Spelunca, 4e sĂ©rie, p. 5-6. Carey D., 1822. Life in Paris. John Fairburn, London, 21 aquarelles peintes Ă la main, 489 p. ClĂ©ment A. et Thomas G., 2001, réédition 2016. Atlas du Paris souterrain. La doublure sombre de la Ville lumiĂšre. Parigramme Ă©dit., Paris, 193 p. GĂ©rards E., 1908, réédition 1991. Paris souterrain. DMI Ă©dit., Torcy, 667 p. Groupe SpĂ©lĂ©o du Camping Club de France GSCCDF, 1980. Gouffres et AbĂźmes de lâIle-de-France. InĂ©dit, 194 p. Glowczewski B., Matteudi CarrĂšre-Leconte V. et VirĂ© M., 1983. La CitĂ© des Cataphiles mission anthropologique dans les souterrains de Paris. Librairie des MĂ©ridiens, 244 p. Thomas G., 2017a. Abris souterrains de Paris. Refuges oubliĂ©s de la Seconde Guerre mondiale. Parigramme Ă©dit., Paris, 160 p. Thomas G., 2017b. Les Catacombes de Paris. Parigramme Ă©dit., Paris, 128 p. Vanara N., Thomas G., Mesnier G., Hallawell D. and Spence C., 2013. Paris City underground, resources and risks. 8th IAG International conference on geomorphology, mid-conference excursion, Paris, August 29th, 2013, 20 p. Gilles Thomas Ville de Paris et SEADACC Nathalie Vanara UMR CNRS TRACES UniversitĂ© de Toulouse Jean JaurĂšs, UniversitĂ© Paris 1 â PanthĂ©on-Sorbonne Citer cet article comme Gilles Thomas et Nathalie Vanara, Les carriĂšres sous Paris et sa pĂ©riphĂ©rie, une reconnaissance gĂ©opatrimoniale nĂ©cessaire, in Dynamiques Environnementales, ISSN Ă©lectronique 22/03/2018, . 153 389 438 330 219 318 100 93