L'actualité de l'OMS Principaux faits Une alimentation saine aide à se protéger contre toutes les formes de malnutrition, ainsi que contre les maladies non transmissibles parmi lesquelles le diabète, les cardiopathies, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer. Une mauvaise alimentation et le manque d’exercice physique sont les principaux risques pour la santé à l’échelle mondiale. Des habitudes alimentaires saines commencent dès le plus jeune âge l’allaitement au sein favorise une croissance en bonne santé et améliore le développement cognitif. Il pourrait aussi avoir des bénéfices à long terme, par exemple une réduction du risque de surpoids, d’obésité ou de maladies non transmissibles au cours de la vie. Au niveau énergétique, l’apport en calories doit être adapté à la dépense. Pour éviter toute prise de poids excessive, les graisses ne devraient pas dépasser 30 % de l’apport énergétique total 1,2,3. La limitation des apports en sucres libres à moins de 10 % des apports énergétiques totaux 2,7 s’inscrit dans le cadre d’un régime alimentaire sain. Il est suggéré d’aller encore plus loin et de passer en dessous de 5 % des apports énergétiques totaux pour augmenter les bienfaits pour la santé 7. En maintenant la consommation de sel à moins de 5 g par jour ce qui correspond à un apport de sodium inférieur à 2 g par jour, on contribue à prévenir l’hypertension et on réduit le risque de cardiopathies et d’accidents vasculaires cérébraux dans la population adulte 8. Les États Membres de l’OMS sont convenus de réduire de 30 % la consommation de sel de la population mondiale et de mettre un terme à la recrudescence du diabète et de l’obésité chez les adultes et les adolescents, ainsi que du surpoids chez les enfants, d’ici 2025 9,10. Aperçu général L’adoption d’un régime alimentaire sain tout au long de la vie contribue à prévenir toutes les formes de malnutrition, ainsi qu’un grand nombre de maladies et pathologies non transmissibles. Pourtant, la production croissante d’aliments transformés, l’urbanisation rapide et l’évolution des modes de vie ont provoqué un changement des habitudes alimentaires. Les gens consomment désormais davantage d’aliments très caloriques, riches en graisses, en sucres libres ou en sel/sodium, et beaucoup ne mangent pas suffisamment de fruits, de légumes et de fibres alimentaires, comme celles apportées par les céréales complètes. La composition exacte d’une alimentation diversifiée, équilibrée et saine varie selon les besoins individuels par exemple selon l’âge, le sexe, le mode de vie et l’exercice physique, le contexte culturel, les aliments disponibles localement et les habitudes alimentaires. Mais les principes de base de ce qui constitue un régime alimentaire sain demeurent les mêmes. Pour les adultes Un régime alimentaire sain est composé des éléments suivants des fruits, des légumes, des légumineuses par exemple, des lentilles et des pois, des fruits secs et des céréales complètes par exemple du maïs, du millet, de l’avoine, du blé et du riz brun non transformés. au moins 400 g soit 5 portions de fruits et légumes par jour 2 ; les pommes de terre, les patates douces, le manioc et les autres racines amylacées ne font pas partie des fruits et des légumes. moins de 10 % de l’apport énergique total provenant de sucres libres 2,7, soit l’équivalent de 50 g ou environ 12 cuillères à café rases pour une personne de poids normal consommant environ 2000 calories par jour ; dans l’idéal, pour préserver davantage la santé, cette part devrait être inférieure à 5 % des apports énergiques totaux 7. Les sucres libres sont ajoutés aux aliments ou aux boissons par le fabricant, le cuisinier ou le consommateur, mais on les retrouve aussi naturellement dans le miel, les sirops, les jus de fruits ou les concentrés de jus de fruits. moins de 30 % de l’apport énergétique total provenant des matières grasses 1,2,3. Il convient de préférer les graisses insaturées qu’on trouve dans le poisson, l’avocat et les noix, ainsi que dans les huiles de tournesol, de soja, de colza et d’olive aux graisses saturées qu’on trouve dans la viande grasse, le beurre, l’huile de palme et de noix de coco, la crème, le fromage, le beurre clarifié et le saindoux et aux acides gras trans de toutes sortes. Il existe ainsi des acides gras trans industriels qu’on trouve dans les aliments cuits au four et frits ainsi que dans les en‑cas et dans les aliments préemballés, par exemple les pizzas congelées, les tartes, les cookies, les biscuits, les gaufres ou encore les huiles de cuisson et les pâtes à tartiner, de même que des acides gras trans issus des ruminants qu’on trouve dans la viande et les produits laitiers provenant des animaux ruminants comme les vaches, les moutons, les chèvres et les chameaux. Il est proposé de réduire l’apport en graisses saturées à moins de 10 % de l’apport énergétique total et celui en acides gras trans à moins de 1 % 5. Les acides gras trans industriels, en particulier, ne peuvent pas faire partie d’une alimentation saine et devraient en être exclus 4,6. moins de 5 g de sel soit environ une cuillère à café par jour 8, en privilégiant le sel iodé. Pour les nourrissons et les jeunes enfants Au cours des deux premières années de la vie d’un enfant, une nutrition optimale favorise une croissance en bonne santé et améliore le développement cognitif. Elle réduit aussi le risque de surpoids, d’obésité ou de MNT à un stade ultérieur de la vie. Les conseils pour un régime alimentaire sain chez les nourrissons et les enfants sont les mêmes que pour les adultes, en ajoutant les éléments importants suivants les nourrissons devraient être allaités exclusivement au sein pendant les six premiers mois de leur vie. il convient de poursuivre l’allaitement au sein en continu jusqu’à l’âge de deux ans et au‑delà . à partir de l’âge de six mois, le lait maternel doit être complété par des aliments variés, adaptés, sûrs et riches en nutriments. Il ne faut pas ajouter de sel et de sucre aux aliments de complément. Conseils pratiques pour une alimentation saine Fruits et légumes La consommation d’au moins 400 g, soit cinq portions, de fruits et légumes par jour réduit le risque de maladies non transmissibles 2 et permet de garantir un apport quotidien suffisant en fibres alimentaires. Voici quelques pistes pour augmenter la consommation de fruits et légumes manger des légumes à tous les repas ; manger des fruits frais et des légumes crus comme en‑cas ; consommer des fruits et des légumes frais de saison ; et diversifier les fruits et les légumes consommés. Graisses La diminution des apports totaux en graisses à moins de 30 % de l’apport énergétique total permet aux adultes d’éviter de prendre trop de poids 1,2,3. En outre, le risque de développer des maladies non transmissibles baisse en adoptant les comportements suivants réduction des graisses saturées à moins de 10 % de l’apport énergétique total ; réduction des acides gras saturés à moins de 1 % de l’apport énergétique total ; et remplacement des graisses saturées et des acides gras trans par des graisses insaturées 2,3, en particulier par des graisses polyinsaturées. Il est possible de réduire les apports en graisses, en particulier en acides gras trans industriels en procédant comme suit cuire à la vapeur ou faire bouillir plutôt que frire les aliments ; remplacer le beurre, le saindoux et le beurre clarifié par des huiles riches en graisses polyinsaturées comme l’huile de soja, de colza, de maïs, de carthame ou de tournesol ; manger des produits laitiers allégés et de la viande maigre, ou retirer la graisse visible de la viande ; et limiter la consommation d’aliments cuits au four et frits, ainsi que d’en‑cas et d’aliments préemballés par exemple des beignets, des gâteaux, des tartes, des cookies, des biscuits et des gaufres qui contiennent des acides gras trans industriels. Sel, sodium et potassium La plupart des gens ont des apports excessifs en sodium à cause de la consommation de sel en moyenne 9 g à 12 g de sel par jour et des apports insuffisants en potassium moins de 3,5 g. Cela contribue à l’hypertension artérielle qui, elle‑même, accroît le risque de cardiopathies et d’accident vasculaire cérébral 8, 11. Chaque année, 1,7 million de décès pourraient être évités en réduisant la consommation de sel pour atteindre le niveau recommandé de moins de 5 g par jour 12. Souvent, les gens n’ont pas conscience des quantités de sel qu’ils consomment. Dans de nombreux pays, la plupart du sel provient des aliments transformés par exemple les plats préparés, les viandes transformées comme le bacon, le jambon ou le saucisson, les fromages, et les en‑cas salés ou des aliments consommés fréquemment en grandes quantités par exemple le pain. Le sel est également ajouté en cours de cuisson par exemple sous forme de bouillon ou de bouillon‑cube, de sauce de soja et de sauce de poisson ou encore à table sel de table. La consommation de sel peut être limitée en adoptant les stratégies suivantes limiter la quantité de sel et de condiments à forte teneur en sodium par exemple la sauce soja, la sauce de poisson et le bouillon ajoutée pendant la cuisson et la préparation des aliments ; ne pas mettre de sel ou de sauces à forte teneur en sodium sur la table ; limiter la consommation d’en‑cas salés ; et choisir des produits à faible teneur en sel. Certains fabricants reformulent les recettes pour réduire la teneur en sel dans leurs produits et il est utile de contrôler les étiquettes pour vérifier la teneur en sodium d’un produit avant de l’acheter et de le manger. On peut augmenter l’apport en potassium, susceptible d’atténuer les effets négatifs d’une forte consommation de sel sur la tension artérielle, en mangeant des fruits et légumes Chez les adultes comme chez les enfants, la consommation de sucres libres ne devrait pas dépasser 10 % de l’apport énergétique total 2,7. Passer en dessous de 5 % de l’apport énergétique total permettrait d’augmenter les bienfaits pour la santé 7. La consommation de sucres libres augmente le risque de caries dentaires. L’excès de calories consommées dans les aliments et les boissons riches en sucres libres contribue également à une prise de poids mauvaise pour la santé, pouvant entraîner surpoids ou obésité. Les dernières données factuelles montrent également que les sucres libres ont un effet sur la tension artérielle et les lipides sériques, et laissent entendre qu’une réduction de la consommation de sucres libres réduit les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires 13. La consommation de sucres peut être limitée en adoptant les stratégies suivantes limiter la consommation d’aliments et de boissons à forte teneur en sucres, par exemple les en‑cas sucrés, les bonbons et les boissons sucrées c’est‑à ‑dire tous les types de boissons contenant des sucres libres, à savoir les sodas, les boissons non gazeuses, les jus de fruits ou de légumes, les concentrés liquides ou en poudre, les eaux aromatisées, les boissons énergétiques et pour le sport, le thé et le café prêts à boire, grignoter des fruits frais et des légumes crus plutôt que des en‑cas sucrés. Comment promouvoir une alimentation saine L’alimentation évolue avec le temps et elle est influencée par de nombreux facteurs sociaux et économiques qui se combinent de façon complexe pour façonner les habitudes alimentaires de chaque personne. Parmi ces facteurs, on peut citer les revenus, le prix des aliments qui détermine la disponibilité et la possibilité d’acquérir des aliments sains, les préférences et les croyances individuelles, les traditions culturelles, ainsi que les aspects géographiques et environnementaux notamment les changements climatiques. Par conséquent, la promotion d’un environnement alimentaire sain – comportant des systèmes favorisant un régime alimentaire diversifié, équilibré et sain – suppose la participation de multiples secteurs et parties prenantes, parmi lesquels le gouvernement et les secteurs public et privé. Les gouvernements ont un rôle central à jouer pour créer un environnement alimentaire sain permettant aux populations d’adopter et de maintenir des pratiques alimentaires bénéfiques pour leur santé. Les mesures efficaces que peuvent prendre les décideurs pour créer un environnement alimentaire sain sont les suivantes instaurer une cohérence dans les politiques nationales et les plans d’investissements, notamment dans les politiques commerciales, alimentaires et agricoles, pour promouvoir une alimentation saine et protéger la santé publique en renforçant les mesures incitant les producteurs et les vendeurs à cultiver, utiliser et vendre des fruits et des légumes frais, en réduisant les mesures incitant l’industrie agroalimentaire à poursuivre ou à augmenter la production d’aliments transformés à forte teneur en graisses saturées, en acides gras trans, en sucres libres et en sel/sodium, en encourageant la reformulation des produits alimentaires pour réduire les teneurs en graisses saturées, en acides gras trans, en sucres libres et en sel/sodium, dans le but d’éliminer les acides gras trans industriels en appliquant les recommandations de l’OMS sur la commercialisation des aliments et des boissons non alcoolisées destinés aux enfants, en établissant des normes pour favoriser des pratiques alimentaires saines en veillant à la disponibilité de denrées saines, nutritives, sans danger et accessibles financièrement dans les jardins d’enfants, les écoles, les autres institutions publiques et sur les lieux de travail, en envisageant des instruments réglementaires et volontaires par exemple des règlements sur la commercialisation et des politiques d’étiquettes nutritionnelles, ainsi que des mesures économiques incitatives ou dissuasives c’est‑à ‑dire des taxes et des subventions pour favoriser un régime alimentaire sain, en encourageant les services transnationaux, nationaux et locaux de distribution des aliments et de restauration à améliorer la qualité nutritionnelle de leurs produits, ce qui suppose de mettre à disposition des aliments sains et abordables, et à revoir la taille et le prix des portions ; orienter les consommateurs pour qu’ils soient demandeurs de produits alimentaires et de repas sains en sensibilisant les consommateurs sur les régimes alimentaires sains, en développant des politiques et des programmes scolaires encourageant les enfants à adopter et à conserver une alimentation saine, en informant les enfants, les adolescents et les adultes au sujet de la nutrition et des habitudes alimentaires saines, en encourageant le savoir‑faire culinaire, y compris dans les écoles, en appuyant la communication des informations aux points de vente, notamment grâce à des étiquettes nutritionnelles indiquant des renseignements exacts, standardisés et compréhensibles sur la teneur en nutriments des aliments conformément aux lignes directrices de la Commission du Codex Alimentarius, auxquelles vient s’ajouter un étiquetage sur la face avant pour faciliter la compréhension des consommateurs, et en donnant des conseils sur la nutrition et le régime alimentaire dans les établissements de soins de santé primaire ; promouvoir des pratiques adaptées pour l’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants en appliquant le Code international de commercialisation des substituts du lait maternel et les résolutions adoptées postérieurement par l’Assemblée mondiale de la Santé à ce sujet, en mettant en œuvre des politiques et des pratiques de protection des mères qui travaillent, et en défendant, en protégeant et en appuyant l’allaitement dans les services de santé et dans les communautés, notamment au moyen de l’initiative des hôpitaux amis des bébés ». Action de l’OMS L’Assemblée mondiale de la Santé a adopté en 2004 la Stratégie mondiale de l’OMS pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé ». Elle invite les gouvernements, l’OMS, les partenaires internationaux, le secteur privé et la société civile à prendre des mesures aux niveaux mondial, régional et local pour appuyer les régimes alimentaires sains et l’exercice physique. En 2010, l’Assemblée mondiale de la Santé a approuvé un ensemble de recommandations sur la commercialisation des aliments et des boissons non alcoolisées destinés aux enfants 15. Ce texte donne des pistes aux pays pour concevoir de nouvelles politiques ou améliorer les politiques existantes visant à réduire l’impact sur les enfants de la commercialisation d’aliments mauvais pour la santé. L’OMS a également mis sur pied des outils propres à chaque Région par exemple les modèles régionaux de profils nutritionnels que les pays peuvent utiliser pour appliquer les recommandations de commercialisation. En 2012, l’Assemblée mondiale de la Santé a adopté un Plan d’application exhaustif concernant la nutrition chez la mère, le nourrisson et le jeune enfant » et six cibles mondiales sur la nutrition à atteindre à l’horizon 2025, dont la baisse du nombre d’enfants souffrant de retard de croissance, d’émaciation et de surpoids, l’augmentation de la part d’enfants allaités au sein et la baisse de la prévalence de l’anémie et du faible poids de naissance 9. En 2013, l’Assemblée mondiale de la Santé a fixé neuf cibles volontaires à l’échelle mondiale pour la lutte contre les maladies non transmissibles, comprenant l’arrêt de la recrudescence du diabète et de l’obésité et une baisse relative de 30 % de l’apport moyen en sel d’ici à 2025. Le Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013‑2020 » 10 donne des orientations et propose différents choix politiques aux États Membres, à l’OMS et aux institutions des Nations Unies pour atteindre les objectifs fixés. Alors que de nombreux pays constatent désormais une augmentation rapide de l’obésité chez les nourrissons et les enfants, l’OMS a créé en mai 2014 la Commission pour mettre fin à l’obésité de l’enfant. En 2016, celle‑ci a proposé un ensemble de recommandations afin de lutter efficacement contre l’obésité de l’enfant et de l’adolescent dans les différentes situations rencontrées dans le monde 16. En novembre 2014, l’OMS a organisé, conjointement avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO, la Deuxième Conférence internationale sur la nutrition. Celle‑ci a adopté la Déclaration de Rome sur la nutrition 17 et le cadre d’action 18 recommandant un ensemble d’options politiques et de stratégies pour promouvoir des régimes alimentaires diversifiés, sûrs et sains à tous les stades de la vie. L’OMS aide les pays à appliquer les engagements pris lors de cette Conférence. En mai 2018, l’Assemblée mondiale de la Santé a approuvé le treizième programme général de travail, qui orientera les travaux de l’OMS pendant la période 2019‑2023 19. La réduction des apports en sel/sodium et l’élimination des acides gras trans industriels dans l’alimentation font partie des mesures prioritaires fixées par l’OMS dans le treizième programme général de travail afin d’atteindre l’objectif consistant à garantir une vie en bonne santé et à favoriser le bien‑être de tous à tout âge. Afin d’aider les États Membres à prendre les mesures nécessaires pour éliminer les acides gras trans industriels, l’OMS a élaboré une feuille de route approche REPLACE qui leur permettra d’agir plus vite 6. References 1 Hooper L, Abdelhamid A, Bunn D, Brown T, Summerbell CD, Skeaff CM. Effects of total fat intake on body weight. Cochrane Database Syst Rev. 2015; 8CD011834. 2 Diet, nutrition and the prevention of chronic diseases report of a Joint WHO/FAO Expert Consultation. WHO Technical Report Series, No. 916. Geneva World Health Organization; 2003. 3 Fats and fatty acids in human nutrition report of an expert consultation. FAO Food and Nutrition Paper 91. Rome Food and Agriculture Organization of the United Nations; 2010. 4 Nishida C, Uauy R. WHO scientific update on health consequences of trans fatty acids introduction. Eur J Clin Nutr. 2009; 63 Suppl 2S1–4. 5 Guidelines Saturated fatty acid and trans-fatty acid intake for adults and children. Geneva World Health Organization; 2018 Draft issued for public consultation in May 2018. 6 REPLACE An action package to eliminate industrially-produced trans-fatty acids. WHO/NMH/NHD/ Geneva World Health Organization; 2018. 7 Guideline Sugars intake for adults and children. Geneva World Health Organization; 2015. 8 Guideline Sodium intake for adults and children. Geneva World Health Organization; 2012. 9 Comprehensive implementation plan on maternal, infant and young child nutrition. Geneva World Health Organization; 2014. 10 Global action plan for the prevention and control of NCDs 2013–2020. Geneva World Health Organization; 2013. 11 Guideline Potassium intake for adults and children. Geneva World Health Organization; 2012. 12 Mozaffarian D, Fahimi S, Singh GM, Micha R, Khatibzadeh S, Engell RE et al. Global sodium consumption and death from cardiovascular causes. N Engl J Med. 2014; 3717624–34. 13 Te Morenga LA, Howatson A, Jones RM, Mann J. Dietary sugars and cardiometabolic risk systematic review and meta-analyses of randomized controlled trials of the effects on blood pressure and lipids. AJCN. 2014; 1001 65–79. 14 Global strategy on diet, physical activity and health. Geneva World Health Organization; 2004. 15 Set of recommendations on the marketing of foods and non-alcoholic beverages to children. Geneva World Health Organization; 2010. 16 Report of the Commission on Ending Childhood Obesity. Geneva World Health Organization; 2016. 17 Rome Declaration on Nutrition. Second International Conference on Nutrition. Rome Food and Agriculture Organization of the United Nations/World Health Organization; 2014. 18 Framework for Action. Second International Conference on Nutrition. Rome Food and Agriculture Organization of the United Nations/World Health Organization; 2014. 19 Thirteenth general programme of work, 2019–2023. Geneva World Health Organization; 2018.
PETITDEJEUNER. Il est obligatoire, même léger si le temps vous manque ou bien si vous pensez ne pas avoir faim, car c’est ce premier repas qui va conditionner le reste de votre alimentation de la journée. 1 verre de jus de fruit naturel. 1 tranche ou 1 tartine de pain complet avec un peu de beurre allégé ou un bol de céréales non Publié le 18/11/2021 à 16h08 , mis à jour le 19/11/2021 à 00h00 Validation médicale 18 December 2020 Plus qu’un régime, cette pratique alimentaire est un mode de vie qui recherche l’équilibre entre le yin et le yang. Quels en sont les principes ? Est-il bénéfique pour la santé ? Quels sont les risques à le suivre ? Explications avec Raphaël Gruman, nutritionniste. Qu’est ce que le régime macrobiotique ? Du grec "macro" signifiant "grand" et "bio", "vie", le régime macrobiotique a pour objectif de maintenir ceux qui le pratiquent en bonne santé et d’en prolonger la vie. Si ses origines remontent à l’Antiquité Hippocrate en faisait déjà mention dans ses textes c’est au Dr. Christoph Wilhem Hufeland, médecin du roi de Prusse Frédéric III, que l’on en doit les grands principes. Ce régime a ensuite été modernisé par le Japonais Georges Ohsawa. "Le régime macrobiotique a une dimension ésotérique, explique Raphaël Gruman, nutritionniste et auteur de "Je me soigne avec les Mésonutriments" Eds. Il se base sur l’équilibre entre le yin et le yang. Les aliments seraient des charges énergétiques à équilibrer entre elles". Le régime s’articule autour des céréales entières qui doivent composer plus de la moitié du repas. Les légumes en constituent ensuite 20 à 30 %, les légumineuses et les algues 10 à 15 % et enfin les produits dérivés du soja 5 %. Quels sont les aliments autorisés ? Les céréales complètes riz brun, pâtes complètes…Les légumineuses haricots de soja, lentilles, pois chiches…Les protéines végétales fu, seitan, tofu, tempeh…Le poisson et les fruits de merLes fruits régionaux et de saison, les légumes lactofermentés et les alguesLes boissons l’eau de source, le café de céréalesSucreries le confit d’amande, le sirop de riz, de blé et de maïs Quels sont les aliments interdits ? Aucun aliment n’est interdit mais certains doivent être consommés avec modération. C’est le cas Sucreries sucres raffinés, chocolat, pâtisseries confiseries, confitures et mielLégumes aubergines, pommes de terre, laitue et aspergesFruits fruits et jus de fruits tropicauxOléagineux les noixProtéines animales la viande et la charcuterieLes produits laitiers fromages, lait, beurre, yaourts…Les boissons l’alcool, les sodas, le thé à la menthe, l’eau gazeuseLes épices et le sel Quels sont les bienfaits santé ? Parce que ce régime évite tous les aliments transformés, les sucres raffinés et l’alcool, mais fait la part belle aux algues, aux céréales complètes et aux légumineuses, il apporte de bons nutriments. Une étude américaine, menée durant 26 ans, et publiée dans la revue Nutrition and Cancer indique que, parce qu’elle met au menu des aliments particulièrement riches en fibres, elle réduirait de 40 % le risque de développer un cancer du côlon1. "Les aliments préconisés ont un effet anti-inflammatoire qui renforce l’immunité contre les cancers liés à l’inflammation", précise notre expert. Est-il facile à suivre ? Il peut se révéler contraignant pour ceux qui ne sont pas habitués aux aliments comme les algues, le tempeh, le miso… Parce qu’il impose une composition stricte, il n’est pas facile à suivre au quotidien. Il peut aussi être désociabilisant. Est-il dangereux pour la santé ? Parce qu’il limite grandement les aliments, il peut être responsable de carences. Parmi celles-ci, la vitamine B12, principalement présente dans la viande et les produits laitiers. Une étude hollandaise réalisée en 2012 sur des adolescentes de 9 à 15 ans, a montré que ceux qui ont suivi le régime macrobiotique durant près de 6 ans, présentaient des déficits importants en ce nutriment indispensable au bon fonctionnement du système nerveux et du cerveau. Cette même étude indique que ces déficits sont bien difficiles à combler par la suite, même avec une consommation de produits d’origine animales accrue2. Les produits laitiers étant interdits, une carence en calcium peut en résulter, venant perturber la construction du squelette chez les enfants et faire le lit de l’ostéoporose à l’âge adulte. "Ce minéral est certes présent dans les algues mais il est moins bien absorbé que lorsqu’il vient des produits laitiers", indique le nutritionniste. Chez les enfants et les adolescents, ce régime alimentaire est déconseillé car il peut entrainer des carences à l’origine d’un retard de croissance3 et d’un ralentissement du développement intellectuel4. "Enfin, la consommation importante de soja ou de produits dérivés est problématique pour les hommes et plus particulièrement les jeunes hommes car ces aliments ont un effet "oestrogène-like", explique Raphaël Gruman. C’est à dire qu’ils miment l’action des oestrogènes et peuvent donc féminiser le développement des organes mâles chez les jeunes garçons". À voir aussi Avantages du régime macrobiotique La richesse en fibres et en protéines apporte une sensation de satiété. Il n’y a donc pas de sensation de faim avec cette méthode serait un atout contre le développement du cancer du est compatible avec les régimes spéciaux que sont les régimes végétariens, végétaliens, sans gluten, sans lactose, sans sel, casher et qu’il exclut de nombreux aliments, il peut être sources de carences graves, de retard de croissance et de développements est déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes, aux enfants, aux adolescents et aux seniors qu’il peut mode alimentaire peut être dé-sociabilisant et difficile à suivre NON aux régimes, OUI à WW ! Inconvénients du régime macrobiotique Parce qu’il exclut de nombreux aliments, il peut être sources de carences graves, de retard de croissance et de développements est déconseillé aux femmes enceintes, allaitantes, aux enfants, aux adolescents et aux seniors qu’il peut mode alimentaire peut être dé-sociabilisant et difficile à suivre. L'avis de notre comité d'expertsSabrina Philippe, psychologue"C’est un régime très contraignant et peu équilibré qui peut entraîner des risques de carences. Si la perte de poids est rapide, le risque de lassitude l’est tout autant. Il est difficile à suivre car très éloigné de notre mode de vie occidental."Pr Antoine Avignon, diabétologue nutritionniste"Pour l'adulte, ce régime présente des avantages santé. On s'en méfiera chez l'enfant comme tout régime préconisant une diminutuion importante des viandes. En dehors des personnes présentant une certaine philosophie, il peut s'avérer difficile à suivre." Lescompléments alimentaires sont définis comme des "denrées alimentaires dont le but est de compléter le régime alimentaire normal". Ils constituent une source concentrée de nutriments ou d’autres substances ayant un effet nutritionnel ou physiologique, indique la directive européenne 2002/46/CE. Affection caractérisée par un excès d’hormones thyroïdiennes, l’hyperthyroïdie est une maladie sérieuse nécessitant un diagnostic médical. Le traitement des maladies de la thyroïde est généralement médicamenteux ou chirurgical. Toutefois, une alimentation pour l’hyperthyroïdie peut améliorer la santé. Zoom sur ce régime alimentaire particulier. L’hyperthyroïdie, la maladie en bref La thyroïde est une petite glande située dans le cou. La thyroïde produit les hormones thyroïdiennes qui agissent sur le métabolisme de base. Ces hormones régulent notamment les fonctions vitales de l’organisme comme le rythme cardiaque, la tension artérielle ou encore certaines fonctions cognitives. Qu’est-ce que l’hyperthyroïdie ? L’hyperthyroïdie se caractérise par une production d’hormones thyroïdiennes trop importante. Les fonctions vitales du corps se dérèglent et apportent des symptômes variés, parfois invisibles. Quels sont les symptômes de l’hyperthyroïdie ? Contrairement à l’hypothyroïdie qui ralentit le métabolisme de base, l’hyperthyroïdie accélère les fonctions de l’organisme. Comme chef d’orchestre du corps, elle engendre des symptômes polymorphes car un grand nombre de fonctions peuvent être touchées augmentation du rythme cardiaque ; transpiration excessive ; nervosité et anxiété ; augmentation de l’appétit avec perte de poids prise de poids dans de rares cas ; selles fréquentes ; hypertension ; aménorrhée. Quelles sont les causes de l’hyperthyroïdie ? Sans que l’on ne puisse vraiment en expliquer la raison, l’hyperthyroïdie est sept à huit fois plus présente chez les femmes que chez les hommes. Les causes les plus courantes de ce trouble de la glande thyroïde sont la maladie de Basedow une maladie auto-immune ;le goitre multinodulaire toxique ; la thyroïdite ; le nodule toxique unique. Quels sont les traitements de l’hyperthyroïdie ? Les problèmes de thyroïde sont, aujourd’hui, très bien pris en charge par le monde médical. Dans le cas de l’hyperthyroïdie, le traitement de la maladie dépend de la cause. Le premier choix reste les médicaments qui diminuent la fabrication des hormones thyroïdiennes. Parfois, il est nécessaire de traiter également les symptômes. L’iode est donné dans les traitements d’urgence. Les cas les plus sérieux nécessitent une ablation chirurgicale, partielle ou totale de la glande. L’hyperthyroïdie, l’importance de l’alimentation Même si la communauté scientifique n’est pas unanime sur l’utilité d’un régime pour réguler la thyroïde. Ils s’accordent à dire que certains nutriments comme les minéraux et les vitamines sont nécessaires au bon fonctionnement de la glande le cas de l’hyperthyroïdie, un régime constitué d’aliments pauvres en iode est parfois prescrit en complément d’un traitement médicamenteux selon Améliore ta Santé. En dehors de l’iode, dont le rôle dans le fonctionnement de la thyroïde est bien connu, d’autres nutriments ou aliments participent aussi à l’équilibre de la fonction thyroïdienne. Quels aliments privilégier en cas d’hyperthyroïdie ? Dans le cas de l’hyperthyroïdie, les aliments à favoriser, conformément aux recommandations de Medical News Today notamment, sont les produits pauvres en iode qui aident à réduire les hormones thyroïdiennes blanc d’œuf, fruits frais, avoine, miel, etc. ;les légumes crucifères qui empêchent la thyroïde d’utiliser tout l’iode disponible dans l’organisme choux, brocoli, bambou, roquette, etc. ; les aliments riches en fer puisqu’un faible taux de fer est associé à l’hyperthyroïdie viande rouge, haricots secs, noix, etc. ; les aliments riches en sélénium puisque le sélénium contribue à équilibrer les hormones thyroïdiennes noix du Brésil, graines de chia, champignons, avoine, volaille, etc. ; les aliments riches en vitamine D et en calcium qui protègent les os souvent affaiblis par l’hyperthyroïdie saumon, amande, pruneau, haricots blancs, produits laitiers à doses raisonnables, etc.. Quels aliments éviter en cas d’hyperthyroïdie ? Tout comme certains aliments ont une action favorable en cas d’hyperthyroïdie, d’autres semblent avoir une action défavorable. Ces aliments sont donc à limiter autant que possible les aliments riches en iode qui favorisent la production d’hormones thyroïdiennes poissons de mer, fruits de mer, crustacés, algues, etc. ;le soja et ses dérivés qui semblent interférer avec les traitements de l’hyperthyroïdie lait de soja, sauce soja, tofu, etc. ; les aliments ou boissons riches en caféine qui par son action excitante exacerbe les symptômes de l’hyperthyroïdie café, thé noir, chocolat noir, etc.. L’hyperthyroïdie, l’hygiène de vie à la loupe En dehors de l’alimentation, l’hygiène de vie semble aussi avoir un impact sur l’hyperthyroïdie. S’il est encore, à l’heure actuelle, impossible de prévenir l’apparition de l’hyperthyroïdie, il est possible d’en diminuer les complications. Voici quelques conseils pour y parvenir avoir de bonnes nuits de sommeil pour compenser l’élévation du métabolisme ; éviter tous les excitants qui risquent d’aggraver les symptômes, notamment les symptômes cardiaques et cardiovasculaires de la maladie ; ne pas consommer de compléments vitaminés qui contiennent de l’iode ; ne pas consommer de compléments alimentaires avec de la tyrosine, un acide aminé impliqué dans le fonctionnement de la thyroïde ; éviter le sport pendant les périodes d’hyperthyroïdie pour ne pas augmenter le métabolisme d’un corps déjà en hyperactivité ; pratiquer du sport pendant les périodes de stabilisation pour prévenir la dégénérescence osseuse ; éviter le tabac, qui de toute façon nuit en tout. Bon à savoir L’hyperthyroïdie est bien moins fréquente que l’hypothyroïdie. L’alimentation pour hyperthyroïdie prévient certains risques de complication. L’iode est le nutriment à surveiller le plus dans le régime pour l’hyperthyroïdie. L’hyperthyroïdie, maladie rare dont la prévalence tourne autour des 1 %, se traite généralement par des médicaments. Il s’avère cependant qu’un régime alimentaire adapté peut aider à la prise en charge et limiter les risques de complications. La base de ce régime est le contrôle des apports en iode, mais l’équilibre alimentaire reste de mise. Iln'y a donc aucune crainte que ce type de régime épuise lourdement le budget du ménage. mais il est important de se rappeler que ces produits ne constituent pas une base de l'alimentation. Par conséquent, il est préférable de décider d'un maximum de 2 repas par semaine. Régime alimentaire pour renforcer les articulations - ingrédients précieux. Lorsque l'on réfléchit