Lesvies rĂȘvĂ©es d'Erica Strange left right. En dix ans dâexistence, BetaSeries est devenu le meilleur alliĂ© de vos sĂ©ries : gĂ©rez votre planning, partagez vos derniers Ă©pisodes regardĂ©s, et dĂ©couvrez des nouveautĂ©s Le tout entourĂ© de la plus grosse communautĂ© francophone de films et sĂ©ries. Annuaire des sĂ©ries · Annuaire des films · Documentation API · FAQ · Contacter leStranger Things saison 3 est une drĂŽle de bestiole. Des passages excellents, des Ă©pisodes dâintro interminables, du bon et du trĂšs agaçant. Je vous donnerai dâabord mon avis sans spoilers si vous hĂ©sitez Ă la regarder, mais je passerai rapidement aux spoilers parce que bon, si vous lisez un tel article, il y a de fortes chances que vous ayez dĂ©jĂ vu tous les Ă©pisodes ! Sâabonner Ă Captain Popcorn Je pense que cette saison 3 de Stranger Things sera celle qui crĂ©era le plus de dĂ©saccord entre les spectateurs en termes de ressenti et dâopinion tout simplement. La qualitĂ© des saisons 1 et 2 La premiĂšre saison Ă©tait pour moi une claque est une vĂ©ritable rĂ©ussite, avec un parti pris marquĂ©, une prise de risque et Ă©normĂ©ment de travail sur le casting, le son et lâimage pour obtenir un excellent rĂ©sultat. La deuxiĂšme saison Ă©tait moins percutante, car lâeffet de surprise Ă©tait Ă©ventĂ© et de nombreux Ă©lĂ©ments de la premiĂšre Ă©taient repris, certains critiquaient mĂȘme un effet âcopiĂ©-collĂ©.â Je nâavais pas Ă©tĂ© autant gĂȘnĂ©, car de nouveaux personnages comme Bob et Max et les Ă©volutions dâautres, notamment de Steve, permettaient il me semble dâenrichir les situations. Outre la redite, on avait Ă©galement le problĂšme de lâescapade dâEleven partie rencontrer Kali dans une histoire secondaire quasiment sans intĂ©rĂȘt. Une saison 3 au dĂ©marrage difficile Cette saison 3 souffre Ă mes yeux de dĂ©fauts un peu plus marquĂ©s, mĂȘme si elle compte Ă©galement Ă son actif quelques Ă©lĂ©ments trĂšs rĂ©ussis. La saison 3 est particuliĂšrement lente au dĂ©marrage, avec une qualitĂ© trĂšs variable selon les ambiances et thĂ©matiques quâelle instaure et aborde. Alors faut-il regarder cette saison 3 ? La rĂ©ponse est assez simple pour moi, câest oui si vous avez beaucoup aimĂ© les deux premiĂšres et non si vous Ă©tiez dĂ©jĂ trĂšs mitigĂ© en saison 2. Pour nuancer un peu, je dirais que les fans dâhorreur qui nâont pas accrochĂ© Ă la saison 2 pourraient apprĂ©cier davantage cette saison 3 pour la rĂ©ussite de ses scĂšnes de monstre tout simplement. Si câest un facteur dĂ©terminant pour vous, ça vaut le coup. Enfin, lâune des forces de la sĂ©rie, câest aussi le nombre rĂ©duit dâĂ©pisodes. 8 pour la saison 3, donc au pire, lâinvestissement de temps reste relativement raisonnable. Dâautant plus que, de mon point de vue, la saison va plutĂŽt en sâamĂ©liorant, le dernier Ă©pisode Ă©tant sans doute le meilleur. Stranger Things saison 3 les spoilers ! Allez, câest bon, la rĂ©crĂ©ation est terminĂ©e, on peut passer aux spoilers, Ă partir de ce point, considĂ©rez-vous comme prĂ©venus ! Jâai envie de commencer par les points faibles pour terminer sur les rĂ©ussites et avant de me jeter des cailloux ou des insultes, pensez que vous risquez dâendommager votre Ă©cran ou votre karma. Ăpisodes 1 Ă 3 du teen drama souvent lourdingue DĂ©jĂ , les trois premiers Ă©pisodes sont clairement les plus faibles de la saison, ça sâĂ©ternise sur des sujets lourdingues ou mal exploitĂ©s et on a lâimpression dâune perte de temps qui ne fait avancer que lentement lâintrigue et quasiment pas du tout les personnages. La faute en revient surtout Ă lâaccent sur les ennuyeuses amours de Mike et Eleven et lâinsupportable cabotinage entre Jim Hopper et Joyce Byers. Autant la montĂ©e des sentiments enfantins entre Mike et Eleven Ă©tait mignonne dans les deux premiĂšres saisons, autant la gestion de leur temps dâembrassade et du degrĂ© dâintimitĂ© est rapidement devenue pĂ©nible. Quand aprĂšs on passe en mode exploration Ă deux balles des perceptions du sexe opposĂ© et conseils pourris des amis, pour moi on perd tout simplement du temps dâĂ©cran avec de la mauvaise comĂ©die. Alors oui, peut-ĂȘtre que ça parlera plus Ă un public adolescent, mais je nâen suis mĂȘme pas convaincu. Max et Lucas laissĂ©s en friche je viendrai Ă Will plus tard Lâun des effets pervers de cette approche scĂ©naristique, câest que Max et Lucas se retrouvent cantonnĂ©s tous les deux au rĂŽle de conseiller sentimental, sans aucun autre dĂ©veloppement pour eux. Si Max a droit Ă quelques scĂšnes âfeel goodâ avec Eleven, Lucas est certainement le personnage le plus dĂ©laissĂ© de la saison, sans enjeu ni aspĂ©ritĂ©, il devient totalement inutile. Son seul rĂŽle de la saison consiste Ă penser Ă attaquer le mind flayer avec des feux dâartifice. Ok, super. Du cĂŽtĂ© de Max, câest dâautant plus dommage que le destin de son beau frĂšre Billy aurait dĂ» permettre une vĂ©ritable exploration de leur relation et de leur cohabitation. Et Billy dans tout ça, au centre ou pas tant que ça ? Malheureusement, câest un aspect totalement laissĂ© de cĂŽtĂ©, pour moi, cela rĂ©duit considĂ©rablement lâimpact Ă©motionnel potentiel du sacrifice final de Billy. Pour ĂȘtre clair, jâai trouvĂ© que son sacrifice et sa reprise de contrĂŽle in extremis Ă©taient un beau moment, mais je pense quâon aurait pu avoir bien mieux encore avec plus dâexploration du contexte familial, du quotidien et surtout de la vie intĂ©rieure de Billy pendant tout ce temps de possession. Si on avait assistĂ© Ă des sortes de combats dans son esprit, entre sa volontĂ© et celle du mind flayer, on aurait pu magnifier son rĂŽle et sa fin. Le temps nĂ©cessaire Ă ces dĂ©veloppements aurait pu ĂȘtre pris sur les scĂšnes Ă rallonge entre Jim et Joyce, avec notamment une Winona Ryder qui traverse cette saison avec un air ahuri alors quâelle Ă©tait excellente dans la premiĂšre. Jim Hopper le shĂ©rif Homer Simpson Quant Ă Jim Hopper, qui Ă©tait clairement pour moi lâun des grands points forts des deux premiĂšres saisons, cette fois on le gĂąche en lâorientant tellement vers lâhumour et le cĂŽtĂ© ronchon quâon se retrouve avec la version caricature cartoonesque du personnage. Certains se sont mĂȘme offusquĂ©s du caractĂšre âtoxiqueâ de Hopper⊠bon, nâexagĂ©rons rien, câest surtout et presque uniquement dâailleurs, une source de comĂ©die dans cette saison, le trait est donc forcĂ© et il est peut-ĂȘtre plus urgent de sâoffusquer sur autre chose. Lâupside down totalement oubliĂ© Trop de longs passages sans vĂ©ritable intĂ©rĂȘt, du coup, on est ravi quand la sĂ©rie revient enfin Ă un groupe qui fait avancer le scĂ©nario. Outre ces soucis de rythme et de tonalitĂ©, on a Ă©galement une faiblesse criante dans le dĂ©veloppement de la mythologie propre Ă la sĂ©rie. En effet, avec lâintroduction des Russes et de leurs expĂ©riences, on pouvait espĂ©rer dĂ©couvrir quelques informations Ă©tonnantes ou inquiĂ©tantes sur lâupside down. Malheureusement, au final, câest la saison qui en dit et en montre le moins sur la fameuse dimension parallĂšle. Aucun point de vue ne vient ajouter de la profondeur ou du mystĂšre Ă cette dimension fantastique qui se trouve uniquement rĂ©sumĂ©e Ă lâaspect horrifique et monstrueux de la saison. On perd lâaspect Ă©trange, inquiĂ©tant et presque fascinant des explorations des deux premiĂšres saisons. Les Russes et la propagande des annĂ©es 1980 Puisque jâĂ©voquais les Russes, mon dernier grand regret pour cette saison correspond Ă la caricature, dĂ©jĂ Ă©voquĂ© pour Hopper, mais qui cette fois sâĂ©tend Ă tous les personnages russes. Tous les Russes sont des mĂ©chants, sauf un, Aleksei, dont le rĂȘve consiste uniquement Ă profiter de toutes les merveilles de la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine et du capitalisme oui, on peut le comprendre, vu la sociĂ©tĂ© russe de lâĂ©poque, mais quand mĂȘme ! Alors oui, il peut nous faire sourire et on est un peu triste de le perdre, mais bon, il reste un simple clichĂ©. Au passage, on nous gratifie dâun pseudo Terminator russe sans aucune Ă©paisseur autre que musculaire, encore une occasion ratĂ©e de nous offrir un mĂ©chant plus mĂ©morable. Je sais bien que les annĂ©es 80 Ă©taient lâĂ©poque bĂ©nie pour des mĂ©chants Russes caricaturaux, mais nous ne sommes plus dans les annĂ©es 80 et la propagande de Rocky 4 ne peut pas ĂȘtre reprise telle quelle en 2019 sans aucun effort pour venir la nuancer. Ăvidemment, on comprend que câest un clin dâĆil, mais bon, la sĂ©rie en fait dĂ©jĂ tellement quâĂ force elle va finir par voir le monde en mode stroboscopique. Stranger Pubs Je passe sur les placements de produit du type Coke, M&Ms et surtout Burger King, ou encore sur le rĂŽle de sauveuse in extremis trĂšs rĂ©pĂ©titif dâEleven pour en venir aux principales qualitĂ©s de cette saison. Lâhorreur comme grande rĂ©ussite de la saison Heureusement, il y a aussi des choses trĂšs rĂ©ussies et notamment tout ce qui touche Ă lâhorreur organique et aux scĂšnes dâaction. Pas la peine de sortir la litanie des inspirations pour cette saison, mais les plus Ă©videntes sont sans doute The Thing, Alien ou encore Le Blob, sans oublier Body Snatchers ou lâinvasion des Profanateurs en VF. La fabrication du corps du mind flayer vient exprimer toute lâhorreur de lâincarnation dâune idĂ©e du mal dans le monde matĂ©riel. Communisme et Mind flayer rouge Câest quasiment le mal absolu qui vient saisir, broyer et modeler la chair humaine et aliĂ©ner Ă la chaĂźne les pauvres Ăąmes qui viennent perdre leur individualitĂ© dans une masse commune. LĂ oĂč les zombies de Romero illustrent la frĂ©nĂ©sie de consommation capitaliste, on pourrait voir dans cette dilution de lâindividu dans le monstre collectif de Stranger Things une vision terrible du modĂšle communiste. Stranger Things 3, choquante ? Pour en revenir Ă une analyse plus premier degrĂ©, jâai trouvĂ© ces aspects gore trĂšs rĂ©ussis, au point oĂč je me suis demandĂ© si certains spectateurs des premiĂšres saisons avaient pu ĂȘtre rĂ©vulsĂ©s par ce que montrait cette saison 3. Dans les affrontements, on a une belle tension et souvent une chorĂ©graphie trĂšs correcte, sachant que des saisons prĂ©cĂ©dentes je garde surtout le souvenir du combat de la premiĂšre, contre le dĂ©mogorgon dans la maison des Byer. En termes de construction scĂ©naristique, jâai apprĂ©ciĂ© la performance qui consiste Ă Ă©clater lâintrigue entre quatre groupes initiaux qui prennent chacun lâhistoire par un bout diffĂ©rent. Une construction scĂ©naristique astucieuse On a Hopper, Joyce puis Aleksei et Bauman, Dustin, Steve, Robin et Erica, Jonathan et Karen et enfin Mike, Eleven, Max et Lucas. Pas facile de jongler avec tout ça tout en les rĂ©unissant de maniĂšre relativement cohĂ©rente, mais la saison y parvient assez bien. Quant aux personnages les plus rĂ©ussis, il sâagit sans conteste pour moi de Dustin et Steve, comme en saison 2. Steve est un personnage fascinant, car il reste cool dans une situation personnelle dure. En plus, il essuie en fin de saison une nouvelle dĂ©ception amoureuse quâil encaisse comme un chef. Dustin, ce hĂ©ros Dustin doit Ă©normĂ©ment Ă lâinterprĂ©tation de Gaten Matarazzo, toujours pleine dâauthenticitĂ© de dâĂ©nergie. Puis bon, il est quand mĂȘme dans la scĂšne la plus drĂŽle de la sĂ©rie avec la chanson de lâhistoire sans fin en duo avec Suzie. Respect. Millie Bobby Brown est sans conteste une bonne actrice, mais finalement ce nâest que dans la scĂšne du message de Hopper quâelle peut vraiment le montrer, sachant que lâactrice a tenu Ă ce quâon la filme alors quâelle entendait le message, diffusĂ© en voix off sur le plateau pour la premiĂšre fois. Robin et Erica Robin est un personnage assez attachant aussi, qui apporte un contrepoint parfait Ă Steve surtout et on note au passage que lâinterprĂšte, Maya Hawke, nâest autre que la fille dâEthan Hawk et Uma Thurman, rien que ça. AprĂšs, est-elle trope jolie pour ĂȘtre crĂ©dible en outsider du lycĂ©e, pas forcĂ©ment puisque ce sont plutĂŽt ses goĂ»ts et potentiellement son orientation sexuelle qui lâont mise un peu Ă part. On a Erica enfin, mĂȘme si elle se rĂ©sume Ă quelques adjectifs, au moins on ressent bien sa personnalitĂ© et câest un ressort comique plutĂŽt efficace. La voir recevoir la boĂźte rouge de Donjons &Dragons en fin de saison, voilĂ qui lâintronise dĂ©finitivement comme une extension du groupe initial. Un enjeu central dĂ©jĂ vu Sur le scĂ©nario dans ses grandes lignes, au final lâenjeu de fond reste exactement le mĂȘme quâen saison 2, Ă savoir refermer le portail entre les dimensions. On nâapprend absolument rien quant aux intentions des Russes et pour ce qui est de la disparition de Hopper, elle est aussi convaincante que celle dâEleven en fin de premiĂšre saison, Ă savoir pas du tout. Le destin de Hopper et la scĂšne post-crĂ©dits Puisque sa mort nâest pas montrĂ©e, câest quâil est vivant, mĂȘme si on ne peut pas avoir la certitude absolue que Hopper est bel et bien le fameux amĂ©ricain de la scĂšne post-crĂ©dit. Entre ce point de suspense et la perte temporaire des pouvoir dâEleven, aucun doute quâune suite se prĂ©pare, dâautant plus que les chiffres communiquĂ©s montrent la puissance de la sĂ©rie auprĂšs des abonnĂ©s Netflix. Will, un potentiel peu exploitĂ© Dans tout ça, reste Will, que je nâai pas Ă©voquĂ©. Il est cruellement sous-exploitĂ© et en tant que spectateur, on ne peut quâĂȘtre de son cĂŽtĂ© quand on le sent consternĂ© de voir Mike et Lucas dĂ©laisser une superbe campagne de D&D pour parler des filles. DĂ©cidĂ©ment, lâadolescence, câest parfois relou et cette saison nous le fait parfois bien trop ressentir. Certains rageront dans le vide sur lâhomosexualitĂ© trĂšs claire de Robin et celle suggĂ©rĂ©e pour Will. Personnellement, je nây vois rien de particulier Ă en dire, si ce nâest quâil est logique de retrouver Ă©voquĂ©e Ă lâĂ©cran cette rĂ©alitĂ© qui fait partie de la vie sans quâon en fasse un sujet majeur, puisque tel nâest pas le propos de la sĂ©rie.
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