AuxÉtats-Unis et au notre subconscient peut aussi nous aider à déterminer si ce que l'on est en train de vivre est réel ou non. C'est beaucoup moins vrai dans les rêves, et c'est grâce à cela que l'inception est réalisable dans le film. L'utilisation des totems permet aux protagonistes de ne pas se perdre dans les deux réalités [150]. Le monde des limbes est interprété comme
Les Américains venaient tout juste de voir s'effondrer, faute d'entretien, un gigantesque pont dans le Minnesota que la chute de Wall Street, la pire dégringolade du Dow Jones en trois ans, est venue leur rappeler qu'ils vivaient dangereusement et provoquer leur culpabilité incrédule devant l'effet planétaire de leurs choix quotidiens. Du Japon à l'Allemagne, en passant par Londres et Paris, la glissade des marchés boursiers, après le dégonflement soudain de la bulle immobilière, les a poussés à jeter un regard différent sur le boom délirant de la construction de logements aux Etats-Unis, autant que sur les publicités qui, depuis cinq ans, saturent leurs écrans de télévision Fauché? Devenez tout de même propriétaire! Pas d'apport personnel? Prêts adaptés à vos revenus!» Le résultat de cette grande foire aux illusions, de la mansuétude suicidaire ou hypocrite des organismes de prêt, prompts à financer les crédits les plus risqués, se solderait déjà par une perte de 150 milliards de dollars pour les investisseurs mondiaux. Et, aux Etats-Unis, par une révision déchirante du système. Alors que l'on a pu accorder, ces dernières années, des prêts substantiels à des emprunteurs qui avaient omis d'indiquer leurs revenus sur les formulaires, aujourd'hui même les ménages solvables doivent présenter toutes les garanties dans les bureaux des mortgage companies. Des contrats hier mirobolants, et trompeurs, font maintenant apparaître des primes de risque exorbitantes. Certaines traites mensuelles ont augmenté de 39% depuis le mois dernier. Ce durcissement ne fera qu'alourdir une tendance inquiétante. En juillet, alors que la Bourse touchait au zénith, le nombre des foreclosures - défauts de paiement des ménages - approchait déjà 1 million pour les six premiers mois. Une augmentation de 56% par rapport au premier semestre 2006. Plus que les statistiques nationales, la litanie des saisies et des ventes publiques annoncées dans les journaux locaux donne une meilleure idée de l'ampleur du désastre. Dans le Nevada, terre promise des promoteurs et lieu d'immigration des citadins en quête de qualité de vie, le nombre d'impayés a triplé en un an, et 1 ménage sur 175, soit quatre fois plus que la moyenne nationale, déclare forfait. Même constat dans les nouvelles banlieues de rêve, en Californie, dans le Colorado, en Floride, où, dans le même laps de temps, les prix de vente du mètre carré ont pu chuter par endroits de presque 25%. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement C'est tout le paradoxe. Comme dans le Michigan et l'Ohio, des Etats sévèrement touchés par la perte de 50 000 emplois dans l'automobile en dix ans, le marasme de l'immobilier a pris de court les ménages. Car ces derniers, avec l'assentiment tacite des organismes de crédit, s'étaient engagés dans l'espoir qu'une revente rapide de leur maison leur permettrait, en cas de pépin, d'éponger leurs traites impayées et même de dégager un bénéfice. Ce filet de sécurité s'est effiloché rapidement, avec la hausse régulière des taux d'intérêt, suscitant de nouvelles inquiétudes, au moment où le stock de logements invendus a atteint au mois de mai son record et où la moyenne nationale des prix immobiliers a décliné de près de 2% en un an. L'emballement spéculatif peut laisser rêveur, mais beaucoup de ménages n'avaient d'autre choix que de se lancer. Avec l'augmentation spectaculaire des prix, près de 60% depuis 2000, explique Nicolas Retsinas, directeur du Joint Center for Housing Studies à Harvard, beaucoup de particuliers ont pensé qu'il leur fallait acheter au plus vite, tant qu'ils en avaient encore les moyens.» En face, les financiers, assurés de rentrer dans leurs fonds, n'avaient d'autre souci que de leur accorder des prêts. Résultat, poursuit Retsinas, nous sommes confrontés à une nuée de drames individuels.» Et une récession à la clef? 70% de l'activité économique américaine dépend de la consommation intérieure des ménages. Et ceux-là , propriétaires pour plus des deux tiers de leur logement, voient dans sa valeur le plus fidèle reflet de leur richesse et leur principale caution pour obtenir d'autres prêts. La peur du lendemain pourrait-elle vider les centres commerciaux? Voilà deux siècles que nous tentons vainement de définir le point de rupture psychologique du consommateur américain, ironise David Leonhardt, éditorialiste économique du New York Times. C'est encore plus difficile aujourd'hui, car nous n'avons jamais connu une ruée sur l'immobilier semblable à celle de la période 2000-2005.» Plus simplement, le recul du secteur de la construction, créateur de 1,3 million de nouveaux emplois depuis le début de la décennie, pourrait contribuer à lui seul, selon David Resler, chef analyste de Nomura Securities, à ramener le taux de croissance américain de 3 à 2,8% au second semestre et à accroître le risque de récession en 2008. Une éventualité évaluée à 33% par ses propres services. Quant à l'impact sur l'effet de richesse des ménages, il fait toujours débat. Mark Zandi, chef économiste d'Economy. com, filiale de l'agence Moody's, estime que la valeur globale du marché immobilier pourrait chuter de 5% cette année aux Etats-Unis. Assez pour inquiéter les consommateurs, dit-il, mais sans effet plus grave qu'un ralentissement de l'économie.» En attendant, pour 2 millions de foyers bientôt incapables, ces deux prochaines années, de payer les traites de leur maison, le rêve américain s'est envolé. Les plus lus OpinionsLa chronique d'Albert MoukheiberAlbert MoukheiberLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris ValléeLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain Fort
Léditorial du Figaro, par Philippe Gélie. pipot. le 08/06/2020 à 09:58 Et la FRANCE entre cauchemard et cauchemard !
Il était une fois un pays dévasté par les crises économiques à répétition, croulant sous le poids de dettes impossibles à rembourser, détruisant des emplois par centaines de milliers par jour au plus fort de la crise. Tout était triste et désespérant dans ce pays les files d'attente pour des emplois incertains; la violence urbaine; l'image dans le monde d'un pays en plein naufrage économique et puis, un beau matin, ce pays décida qu'il allait cesser de se laisser faire. De se laisser pourrir », pour reprendre l'un des verbes préférés de la nouvelle génération. Il se releva et, en quatre petites années, enclencha une stupéfiante reconquête de lui-même et de son son histoire ressemble à un conte de fées. En avril dernier, le compteur des nouveaux emplois créés par heure s'est affolé, à près de 230 - soit emplois nouveaux chaque jour. D'après l'Institut Aspen, ce même pays créera 3,7 millions d'emplois industriels d'ici à 2025. Son moral est à toute épreuve 66 % des jeunes de 18 à 29 ans pensent qu'ils auront assez pour vivre confortablement lorsqu'ils prendront leur retraite. Et 77 % des habitants de ce pays sont satisfaits de leurs conditions de vie, pourtant pas simples. Un niveau jamais atteint depuis cinq est ce pays ? Un monde de doux rêveurs ? Une dictature truquant statistiques et opinions ? Pas du tout voici les Etats-Unis d'Amérique en leur printemps 2013. Statistiques fédérales et sondages Gallup à l' hiérarchiser ni interpréter les facteurs clefs de succès, on en rappellera tout de même quelques-uns, qui pourraient nous être utiles demain, pour transformer le cauchemar français du moment en rêve Les Etats-Unis rassemblent 50 Etats. C'est beaucoup, mais moins que nos 101 départements, 26 régions et communes, permettant l'empilement de dizaines de milliers d'élus gérant un budget annuel dantesque de 224 milliards d'euros collectivités locales.- L'administration Obama va réduire le taux d'imposition sur les sociétés de 35 % à 28 % - et 25 % pour les entreprises manufacturières - afin d'amplifier le mouvement amorcé de relocalisation d' Pour éviter la faillite de GM et Chrysler, le syndicat automobile le plus puissant du pays, UAW, a accepté en 2011 que les nouvelles recrues seraient payées entre 14 et 16 dollars de l'heure. C'est peu, mais dans un pays où le travail est la première source de dignité, c'est le début de quelque Le feu vert pour l'exploration du gaz de schiste a rendu l'indépendance énergétique à ce pays, en même temps que la compétitivité la plus élevée du monde développé classement IMD. Les autres facteurs de cette compétitivité étant la santé retrouvée de son industrie financière et l'intensité de ses innovations Le taux de prélèvements obligatoires en France est de 46 %. Aux Etats-Unis, il est inférieur de 20 une autre politique est possible. Pas celle qui consiste à attendre le retour d'un cycle économique positif, comme on attend la fin de la pluie la croissance mondiale est déjà là 3,3 % attendus en 2013, 4 % en 2014. Mais bien celle actuellement menée par les Etats-Unis, qui consiste à prendre tous les risques pour attirer la croissance et l'emploi sur leur nous n'avons pas les mêmes armes que les Etats-Unis pour rebondir comme ils le font il nous manque en particulier, au niveau de la zone euro, une politique monétaire aussi dynamique que celle de l'Amérique, du Japon, de la Chine, de la Grande-Bretagne disposons en revanche d'un réservoir exceptionnel de gains de productivité en France, que l'Amérique peut nous envier il s'agit de l'excès de nos dépenses publiques dans les collectivités locales. De la prodigalité de notre système de retraite et de soins, en particulier pour ceux qui n'y contribuent jamais, ou si peu. Des armées d'élus, de strates administratives, de réglementations fiscales et du travail, aussi peu utiles que contre-productives. Où donc est-il écrit que ce pays devrait sacrifier ses entreprises, ses forces vives et ses jeunes générations, pour continuer de financer ce qui le fait mourir ? N'est-ce pas l'inverse qu'il convient de faire ?Le chroniqueur se souvient de la force de conviction du candidat Hollande, un soir de juin 2011, lorsqu'il défendait avec vigueur et fierté son projet pour un vrai contrat de génération, allant très au-delà du gadget actuel, bricolé sur un coin de table, et déjà mort-né. Où est passé ce candidat-là ? Où est sa promesse de tout faire pour les générations qui nous suivent » ?On formulera donc cette semaine une simple proposition, en apparence triviale, à un exécutif en panne d'idées pour affronter la crise actuelle, qui détruit actuellement 56 emplois par heure faire un stage d'été à Washington DC. On lit dans les statistiques mensuelles de Bercy que les recettes fiscales 2013 sont très en deçà des projections chute de la consommation et des résultats des entreprises. Alors, avant de continuer de faire fuir à l'étranger les jeunes Français les plus talentueux, et de décourager les entrepreneurs français, poussins » et pigeons » réunis, à coups de nouvelles hausses d'impôt et de réglementations inutiles, que le gouvernement français aille voir comment l'aigle américain a pris son envol et qu'il tente d'imiter ses succès. Un summer camp » made in USA pour un exécutif français lessivé par douze mois de hausses d'impôt et du chômage ? Yes, you can. »
EtatsUnis du rêve au cauchemar? 88 likes · 1 talking about this. USA évolution
Il y a dix ans, JesĂşs RodrĂguez a fait croire Ă ses enfants qu'il vendait ses meubles pour aller s'installer Ă Disney World avec eux. Il avait en fait besoin d'argent après avoir perdu sa maison, comme des millions de familles victimes de la crise aux le salon de l'appartement qu'il loue aujourd'hui Ă Coral Springs, au nord de Miami en Floride, le père de famille de 57 ans a la gorge nouĂ©e Ă l'Ă©vocation de ses dĂ©boires immobiliers."Je me souviens que mes enfants Ă©taient très jeunes lorsque nous avons commencĂ© Ă tout vendre", raconte-t-il. "Ils m'ont dit +Papa, oĂą est-ce qu'on va ?+ Et je leur ai rĂ©pondu que nous allions Ă Disney World. Ils m'ont alors demandĂ© si Disney Ă©tait si cher que nous devions vendre le frigo et les lits". Durant les annĂ©es qui ont prĂ©cĂ©dĂ© la crise, accĂ©der Ă la propriĂ©tĂ© Ă©tait d'une grande simplicitĂ©. Pas besoin de dĂ©montrer sa capacitĂ© de paiement les banques prĂŞtaient Ă tout-va et les intermĂ©diaires engrangeaient des millions en revendant de la RodrĂguez a Ă©migrĂ© aux Etats-Unis en 2005 avec sa famille pour fuir la crise politique frappant son pays, le Venezuela. Il a contractĂ© un emprunt peu de temps après pour acheter un appartement qui lui donnait l'illusion de vivre le "rĂŞve amĂ©ricain", alors qu'il ne gagnait que dollars par mois comme employĂ© d'une imprimerie."Mon voisin Ă©tait livreur de pizzas et il a obtenu le mĂŞme prĂŞt", l'avocate Shari Olefson, spĂ©cialisĂ©e dans les saisies immobilières, la crise a Ă©tĂ© alimentĂ©e par les nombreux prĂŞts hypothĂ©caires Ă haut risque - les subprimes - accordĂ©s par des banques "dĂ©terminĂ©es Ă faire beaucoup d'argent". MalgrĂ© la hausse inquiĂ©tante des prix de l'immobilier et les mises en garde d'Ă©conomistes, "de nombreux AmĂ©ricains sans expĂ©rience dans les biens immobiliers ont cru qu'ils pouvaient devenir investisseurs", pointe l'experte, auteure de plusieurs livres sur le Des dettes impayables -La bulle s'est finalement dĂ©gonflĂ©e, la valeur des biens s'est effondrĂ©e, les intĂ©rĂŞts ont augmentĂ©, les dettes ont atteint des niveaux absurdes et les gens ont arrĂŞtĂ© de 4% d'intĂ©rĂŞts payĂ©s par JesĂşs RodrĂguez ont ainsi grimpĂ© Ă 14% en un an et sa dette est devenue "impayable". Après une deuxième hypothèque, la famille devait en 2008 quelque dollars pour un appartement dont la valeur avait chutĂ© Ă dollars."Les frais ont commencĂ© Ă augmenter et, d'un coup, le nombre de dĂ©fauts d'emprunts a explosĂ©", dĂ©taille Mme Olefson. "Alors que davantage de gens faisaient l'objet de saisies, l'offre immobilière grossissait sur le marchĂ© et cela a commencĂ© Ă faire baisser les prix. Et la panique s'est installĂ©e".Plus de la moitiĂ© des foyers de Floride Ă©taient crise des "subprimes", qui a dĂ©marrĂ© en 2006 avant d'atteindre son paroxysme deux ans plus tard, a provoquĂ© la chute de banques et d'institutions rĂ©percussions spectaculaires partout dans le monde ont donnĂ© naissance Ă la pire dĂ©pression Ă©conomique depuis les annĂ©es un rapport de 2009 de RealtyTrac, une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les donnĂ©es immobilières, l'annĂ©e 2008 a vu un nombre record de "dossiers de saisie".Quelque 3,1 millions d'entre eux ont ainsi Ă©tĂ© ouverts en 2008 aux Etats-Unis, soit 81% de plus que l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente et 225% de plus qu'en les Etats les plus touchĂ©s le Nevada, l'Arizona et la Floride, oĂą 4,5% des biens immobiliers Ă©taient alors concernĂ©s par un dossier de Et maintenant ? -Ironie du sort, JesĂşs RodrĂguez travaille aujourd'hui comme conseiller financier pour une compagnie d'assurances. "J'aide dĂ©sormais les gens Ă ne pas tomber comme j'ai pu le faire, Ă ne pas s'endetter autant", confie-t-il. "Je leur apprends Ă s'occuper de leur indĂ©pendance financière, de leur Ă©pargne, de leur fonds de pension et de ce genre de choses. C'est comme un renvoi d'ascenseur".Les experts estiment que le système financier a tirĂ© les leçons de ses erreurs et qu'il est peu probable de voir se produire Ă nouveau une crise hypothĂ©caire du mĂŞme genre, notamment parce qu'il est plus difficile d'accĂ©der Ă un emprunt. © 2018 AFP
Bonjour Martine, bonjour Martin! Aujourd'hui je vous fais découvrir mon voyage aux USA, long, éprouvant, mais tellement incroyable! ♡ MA MARQUE DE MAQUILLA
J'ai vécu 4 ans là -bas et je pense que comme dans toutes les migrations, il y a des choses positives et négatives. Commençons par ce qui est bien là -bas la tolérance, le respect des différences, la conduite cool sur les routes, les relations entre voisins qui s'entraident sans être envahissants, les prix bas, le civisme, la gentillesse des gens, le confort de vie, la facilité de trouver du boulot, les salaires élevés, les supermarchés ouverts 365 jours par an, 24 heures sur 24, la démocratie poussée à l'extrême on vote pour les juges, pour les chefs de la police, pour le taux de TVA local, pour la hausse des salaires des employés communaux etc. et les relations dans le travail pas de boss qui écrase, droit des consommateurs excellent... Bref, un pays où la vie est facile et confortable. Maintenant, le négatif, à mon sens trop de religion, trop de morale puritaine, trop de lois régissant la vie privée âge pour fumer 18, âge pour boire 21, âge pour faire l'amour 18, la peine de mort, peu de vacances 2 semaines par an, peu de congés maladie maximum 10 jours par an!, système bancaire archaïque et très cher un virement coute 20$, on paye 1 ou 2$ par opération guichet, idem pour un retrait au guichet automatique, en plus de 5 à 10$ par mois pour le compte... , beaucoup de censure tv et radio pas de nudité, pas de gros mots... Bref, un pays beaucoup trop puritain et trop "coincé" pour moi! Je vis en Belgique mais si je pouvais choisir, j'irais vivre en Espagne, pour le climat, les gens et la liberté.
Seulementau quotidien, ça peut rapidement devenir un véritable cauchemar ! Et quand nous avons commencé à nous focaliser dessus, impossible de nous en défaire : New York est beaucoup trop bruyante pour nous. Nous avions besoin de calme et de tranquillité. Une image qui ne nous correspondait plus
Vivre au Canada le début d’un cauchemar ? Mise en garde ceci est une histoire fictive et caricaturale illustrant la vie d’un expatrié au Canada qui subit désillusions après désillusions et affronte des difficultés liées au choc culturel et à la routine d’une nouvelle vie dans un pays qui n’est pas le sien ». Sur ces tristes paroles, je vous invite à lire la première partie de cet article Vivre au Canada, un rêve devenu réalité » . ——————————————————————————————————————————– Vivre au Canada, l’histoire d’une réalité qui tourne cauchemar Aujourd’hui je me réveille et je suis en enfer. En fait, je suis à Ottawa au Canada. J’ouvre la fenêtre de ma chambre, j’entends une rue bruyante et pleine de trafic et j’aperçois le McDonald’s juste en face de chez moi. Aussitôt je réalise que je ne rêve plus, c’est bien réel JE SUIS AU CANADA ! Quelle triste aventure qui tourne au désastre ! Je ne suis plus le fier français qui partait explorer l’autre bout du monde. Je suis un idiot de français qui se rend compte qu’il est seul à l’autre bout du monde sans sa famille, sans ses amis, sans ses repères. Mes illusions ont disparu, je suis au pays de la consommation et de l’hypocrisie. Je me lève et me prépare mentalement à affronter une autre journée pleine de défis et de déceptions. Je me prépare un vrai petit déjeuner canadien un bol de céréales avec du lait vendu en sac. Ce matin il faut que j’aille payer ma facture d’hôpital qui s’élève à 700$. Je suis toujours malade mais je ne peux pas aller consulter un docteur. Étant français sans health card carte de santé on me refuse les soins et on me redirige vers les urgences de l’hôpital où il faut attendre 6 à 7 heures avant de voir un médecin pendant 5 minutes. Je me sens exclu, rejeté, je ne me sens plus le bienvenu. Hier encore, un vendeur a refusé de me vendre des cigarettes car je n’avais pas de carte d’identité canadienne, il a regardé ma carte d’identité et m’a dit Sorry but I need a real piece of ID. A valid one that comes from Ontario ». Ceci me rappelle Koodo, la compagnie de téléphone portable qui m’a jeté en me disant If you don’t have two Canadian pieces of ID, you can’t get a cellphone plan. Sorry about that. Byebye… *NEXT PLEASE!* ». Je vais donc prendre mon bus pour l’hôpital, je paye mes 700$ avec ma carte de crédit canadienne et me voilà dans la même situation que de nombreux Canadiens. Je suis endetté et la banque va me prendre 20% d’intérêt sur cette somme chaque mois jusqu’à ce que je puisse rembourser ma carte de crédit. Il faut maintenant que je me rende à l’université pour mon cours de publicité. Bien que mon cours soit en français je me sens stupide car je ne comprends pas plus que durant mes classes en anglais. Le professeur fait référence à des auteurs, à des compagnies, à des marques à des lieux et je ne connais rien de cela. Je n’ai plus aucun repère. À la fin du cours un étudiant me parle en anglais et encore une fois je me sens stupide car je ne le comprends pas non plus. Je lui demande de répéter et il répète, en français cette fois… Encore une fois je n’ai aucune idée de ce à quoi il fait référence. Cela me frustre tellement je suis incapable de communiquer en français ou en anglais. Je lui souris donc bêtement juste pour pouvoir m’échapper. Je réalise que ce que j’ai appris en France ne m’est d’aucune utilité ici. J’ai l’impression d’avoir à tout réapprendre. Je quitte l’université et m’arrête à Pizza Pizza sur le chemin de mon appartement, après tout, j’ai déjà pris 8kg en deux ans, je ne suis plus à ça prêt. La serveuse me voit rentrer et s’exclame en souriant Hey, how is it going? Oh my god you look amazing with that sweater, I love it! So, what can I get for you today? ». Le sweat-shirt que je porte est certainement le plus laid et le plus vieux que je possède mais j’ai bien compris que la serveuse n’en à rien a faire de mon sweat-shirt, elle veut juste que je lui laisse un bon tip pourboire. Juste avant de partir j’aperçois Mona une fille de ma classe qui a 3 jobs pour pouvoir payer ses études. Je lui fais un petit signe de la main et continue mon chemin en me demandant si moi aussi je vais finir dans la même situation. Nous sommes à peine en novembre et il fait déjà si froid, l’hiver arrive… Je n’en peux plus, je suis fatigué de tout ça, je veux me réveiller et me retrouver en France, ou bien à Cuba sur une plage avec une eau des plus bleue qui existe sur cette terre. Je ferme les yeux quelques secondes puis les ré-ouvre, mais il n’y a pas de plage, pas de mer bleue… Au lieu de cela, j’arrive chez moi et je vois une sorte de gros rat noir qui fouille dans les poubelles ndla au Canada ce genre de rat s’appelle écureuil ». Je décide alors de passer par l’arrière de mon immeuble et tout à coup je sens une odeur épouvantable, aussitôt j’aperçois une moufette qui s’enfuit. L’odeur est répugnante, je m’engouffre à l’intérieur de mon building et pense déjà a ce que je vais regarder à la télévision. Au fond, peu importe, je sais bien que je vais regarder la même chose que d’habitude, une ou deux heures de publicité entrecoupée par quelques passages d’une émission supra nord américanisée qui n’a pas de maudit bon sens… Comment faire face au choc culturel et aux désillusions ? Cette histoire fictive tournant en dérision la vie d’un expatrié est là pour illustrer deux points de vue extrêmes et sert à introduire la notion de choc culturel. Je vous invite à partager votre expérience d’expatrié dans les commentaires ou à lire les articles suivants si vous préparez un départ au Canada 10 erreurs à éviter de faire au Québec, expressions québécoises populaires, 10 règles à respecter et 10 choses à ne jamais faire au Canada et clichés sur le Canada et les canadiens.
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vivre aux etats unis reve ou cauchemar